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 des bombes
 Des bombes, des bombes et encore
 262  263 La crise des missiles de Cuba  3  #68254_efi-ab - 68254_efi-ab.1 | 9 - A | 18-07-04 | 10:32:49 | SR:-- | Yellow 68254_efi-ab - 68254_efi-ab.1 | 9 - A | 18-07-04 | 10:32:49 | SR:-- | Magenta 68254_efi-ab - 68254_efi-ab.1 | 9 - A | 18-07-04 | 10:32:49 | SR:-- | Cyan 68254_efi-ab - 68254_efi-ab.1 | 9 - A | 18-07-04 | 10:32:49 |



   LA  MAIN  CACHEE  Unis, exigeant de vives représailles contre l’Union soviétique. »  s’opposer à l’agresseur se montrèrent cette fois trop conciliants. 14    LA  MAIN  CACHEE  mesurait 3 mètres de long et pesait près de 5 tonnes. Pour
                                                                                                          qu’elle soit chargée à bord d’un avion et programmée pour
 La semaine suivante, les États-Unis et l’Union soviétique furent
                  Pendant « la Crise des missiles », Kennedy savait qu’il devait
                                                                                                          exploser, une équipe d’experts avait dû travailler plusieurs jours.
 sur le point de basculer dans un conflit nucléaire mondial. Nous
               trouver le juste milieu entre l’agressivité militaire et une faiblesse
                                                                                                          Au moment de la Crise des missiles, des bombes vingt fois plus
 connaissons  aujourd’hui  la  manière  dont  cette  situation s’est
               pouvant être perçue comme un aveu de reddition. Il réussit
                                                                                                          puissantes,  mesurant  1 mètre de long, avaient la forme de
 résorbée, car si cette crise avait dégénéré en conflit, peu d’entre
               brillamment cet exercice d’équilibrisme, en convainquant les
                                                                                                          simples bombes à TNT, et pouvaient facilement être placées
 nous seraient ici pour en témoigner. Néanmoins, l’émotion, la
 tension, le désespoir et la terreur ressentis lors de cette « Crise des
               nucléaire, tout en maintenant la crédibilité américaine vis-à-vis de
                                                                                                          terrestre ou sur un porte-avions.
                                                                                                                                     16
 Missiles de Cuba » restent inégalés. Les superpuissances mondiales   Soviétiques de retirer leurs missiles, ce qui évita un conflit   sous l’aile de chasseurs-bombardiers positionnés sur une base   9
               ses alliés. Khrouchtchev, en revanche, fut destitué de ses fonctions,
 se lancèrent dans un jeu particulièrement risqué qui aurait   notamment en raison de sa mauvaise gestion de la crise.  •  En 1960, l’arsenal nucléaire des États-Unis était
 facilement pu se terminer par la mort de centaines de milliers de                                        considérable. Quant à l’arsenal soviétique, bien que plus
 victimes, faisant de la Seconde Guerre mondiale un conflit                                               modeste, il n’en était pas moins immense, à en croire ce qu’en
 insignifiant. 1  ·   Une pluie battante                                                                  disait à l’époque la communauté du renseignement des États-
 Les racines de ce conflit apportent un éclairage significatif sur                                        Unis. Lorsqu’Eisenhower céda la présidence à Kennedy, les
 les événements d’aujourd’hui et nous prodiguent de précieux   Lorsque l’on est attentif à la corrélation entre l’actualité et la   États-Unis disposaient d’environ 18 000 armes nucléaires. Les
 enseignements de Torah.   paracha de la semaine, il est particulièrement troublant de                    analystes américains du renseignement n’avaient aucun doute
               constater à quel moment s’est déclarée la Crise des missiles.                              sur la supériorité de l’arsenal américain, tout en étant
               Comme mentionné ci-dessus, la confrontation atteignit son point                            parfaitement conscients de la puissance des armes non
 ·   Le Rideau de Fer  culminant lors du Chabbat de la parachat Beréchit. Cette paracha                   conventionnelles soviétiques. Pour reprendre les termes des
               qui commence avec la création du monde, s’achève sur la menace de                          détracteurs du nucléaire de l’époque, les Russes étaient pourvus
 Les États-Unis et l’Union soviétique (URSS) menèrent ensemble   sa destruction :                         d’un tel surarmement que « s’ils l’utilisaient, l’Hémisphère
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 la bataille pour vaincre Hitler. En symbole de l’amitié unissant les   « Hachem dit : “J’effacerai l’homme que J’ai créé de la surface de   Nord risquait d’être entièrement éradiqué. »
 deux superpuissances militaires de l’époque, fut diffusée dans le                                        •  La Guerre Froide vit l’apparition d’un concept
 monde entier la célèbre photo du soldat américain et du soldat   la terre : depuis l’homme jusqu’à la bête, jusqu’au reptile, jusqu’aux   fondamental : « La capacité de seconde frappe ». Au cours des
 soviétique se serrant la main sur les bords de l’Elbe, en Allemagne   oiseaux des Cieux. Car Je regrette de les avoir créés.” »  années  1950, quelques-uns des meilleurs cerveaux du  monde
 vaincue. Avant la fin de la guerre, lors de la Conférence de Yalta, la   Le monde a été menacé de destruction en 1962, juste lors de la   tentèrent de décortiquer la logique sous-tendant l’usage des
 « Grande  Alliance »  constituée  de  Franklin  Roosevelt,  Winston   lecture de la paracha où Hachem profère précisément cette menace.   armes nucléaires pour défendre son territoire, en dépit de  la
 Churchill et Joseph Staline s’était mise d’accord sur la manière de   Dans la parachat Noa’h qui suit immédiatement après, le monde est   probabilité de signer son propre arrêt de mort. À première vue,
 se partager l’Europe. Staline avait accepté de se retirer de   détruit. C’est peut-être donc une grande chance que la crise n’ait   La crise des missiles de Cuba  un  arsenal  nucléaire  n’avait  aucun  pouvoir  dissuasif,  voire
 nombreux territoires vaillamment conquis par son armée, mais une   pas éclaté, ne serait-ce qu’un jour plus tard, au beau milieu de la   risquait même au contraire d’inciter à une agression et à un
 fois la guerre achevée, il trahit ses engagements. La Pologne, la   paracha du Déluge. Les États-Unis avaient prévu d’envahir Cuba   conflit nucléaire, s’il pouvait être détruit lors d’une première
 Hongrie et d’autres pays d’Europe de l’Est furent annexés à   en lançant une attaque aérienne massive, suivie d’une invasion   frappe. Dans ces conditions, tout État pouvait donc être tenté
 l’empire soviétique, et placés sous des régimes communistes   terrestre le lundi 29 octobre, roch ‘hodech ‘hechvan qui est le mois   de lancer une offensive nucléaire, afin de se débarrasser de tout
 répressifs.   du Maboul. Ils avaient également prévu de positionner des sous-                            risque de réplique et de toute menace de sa propre destruction.






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