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Le jour d’infamie
marqué par l’infamie.
éradiquer l’essentiel de la flotte américaine. Ce jour fut réellement
en dépit de son inefficacité.
victoire). En effet, en moins de trois heures, ses pilotes vont
désigner quelque chose sur lequel on compte et auquel on fait confiance,
Tora ! Tora ! (Tigre ! Tigre ! Tigre ! – le nom de code désignant la
L’expression « Ligne Maginot » est utilisée comme métaphore pour
transmet par message radio aux porte-avions japonais : « Tora !
le lâcher ses premières bombes, le chef d’escadrille Mitsuo Fuchida
prise de court. En réalité, l’effet de surprise est tel, que même avant
À 7h40, heure d’Hawaï, la United States Pacifique Fleet est
Harbor, la base américaine.
sophistiqués reçoivent le signal : ALLEZ-Y ! Leur cible : Pearl
positionnés. Sur leur pont et dans leur soute, 350 avions de combat
milieu de l’Océan Pacifique, six porte-avions japonais ont été
poindre. À quelques milliers de kilomètres à l’est, quelque part au
Nous sommes le 7 décembre 1941, et l’aube est en train de
C’est alors que Lag BaOmer surgit comme une oasis dans le
risquent d’être effroyables.
déployer toutes leurs forces sur un seul front, les conséquences
une guerre sur deux fronts. Et si les armées allemandes peuvent
capitale soviétique tombe, l’Allemagne n’aura plus besoin de mener
général et de la communauté juive en particulier. En effet, si la
joue néanmoins un rôle essentiel dans le destin du monde en
Si Staline ne porte pas spécialement les Juifs en son cœur, il
Comme nous l’avons vu, le mois du din (iyar) semble mettre à
pour rendre une petite visite à Staline.
les soldats allemands parlent en plaisantant de prendre l’autobus
Les armées d’Hitler ne se trouvent plus qu’à 30 km du Kremlin, et
Nous sommes le 7 décembre 1941, une semaine avant ‘Hanouka.
L’on peut par exemple constater que Lag BaOmer 5700
Franklin D. Roosevelt
une date qui restera marquée par l’infamie. »
« Le 7 décembre 1941 :
L’histoire de la Seconde Guerre mondiale illustre ce chapitre de
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2 En août 1938, Churchill visita la Ligne Maginot. Sa réaction est relatée 1 Notes qui finirait par vaincre l’obscurité en l’inondant de lumière. de soleil éclatant a percé à travers les ténèbres du nazisme, rayon oasis de délivrance est apparue dans un désert de mort. Un rayon transmis à travers les événemen
dans le livre « Churchill » de Martin Gilbert : « Il fut très impressionné,
jusqu’à ce qu’il se renseigne sur la présence des forces françaises à partir
de l’extrémité de la Ligne Maginot jusqu’aux côtes de Dunkerque.
Lorsque Churchill apprit que les Français n’avaient que quelques petites
constructions fortifiées pour garder 320 km de terrain découvert, son
sourire se figea. Louis Spears qui l’accompagnait, raconta plus tard : “Il
hocha la tête d’un air sombre et dit qu’il espérait que ces fortins étaient
solides. Il rajouta que les Français étaient bien imprudents de penser
que les Ardennes étaient infranchissables par de puissantes forces
militaires.” “N’oubliez pas, dit Churchill, que nous faisons face à un
armement moderne et à des blindés très puissants dont les Allemands
disposent en grand nombre. Ces forêts sont particulièrement tentantes
pour une telle puissance militaire, car elles leur offriraient un lieu de
camouflage idéal.” À cette occasion comme à bien d’autres, ses paroles
s’avérèrent prophétiques.
3 Gamelin avait installé son poste de commande dans un immense palace
français que l’on comparait à « un sous-marin sans périscope ». De
manière incompréhensible, ce bâtiment était dépourvu de système de
communications radio. Aucun téléscripteur ne le reliait à un quartier
général, quel qu’il soit. C’est par motocyclette que les messages étaient
transmis toutes les heures.
4 Extrait de « Churchill » : « Au tout début de l’évacuation de Dunkerque,
lorsque la situation était encore préoccupante, certains membres du
gouvernement britannique songèrent à capituler. Chamberlain dit qu’il
était prêt à accepter des “clauses décentes” si elles lui étaient proposées.
Le 8 décembre 1941 à 15h08, à la Maison Blanche de Washington, le Churchill était consterné et furieux. Selon lui, l’Angleterre n’avait
président des États-Unis Franklin D. Roosevelt signe une déclaration
de guerre, suite au bombardement de Pearl Harbor par les Japonais aucune chance de se voir proposer des “clauses décentes”. Il ajouta : “Les
le 7 décembre. (Photo) nations déterminées à se battre se sont relevées, mais celles qui se sont
rendues servilement sont restées à terre” […] Churchill confia alors Le miracle de Dunkerque
qu’en tant que premier ministre, il avait soigneusement réfléchi deux
jours durant pour savoir “s’il faisait partie de son devoir de songer à
entamer des négociations avec Cet Homme.” Les Allemands exigeraient
la Flotte Britannique, ses bases navales et bien d’autres choses encore.
L’Angleterre, qui était encore puissante et détenait d’immenses réserves,
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