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Le miracle de Dunkerque
être évacués en Angleterre avant que leur résistance ne soit écrasée.
D’autres disent encore : « La Shoah, pour le meilleur ou pour le
La question était de savoir combien de soldats Alliés pourraient
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piège en France.
Général Alan Brooke, l’un des commandants britanniques pris au
« Seul un miracle pourrait à présent sauver le BEF », déclara le
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côtière française de Dunkerque.
dans une poche de plus en plus étroite, le long des plages de la ville
Certaines personnes affirment : « Force est de constater que
Allemands avaient acculé les armées françaises et britanniques
Le 24 mai, au bout de simplement deux semaines de guerre, les
mai, il fut renvoyé et remplacé par quelqu’un d’autre.
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et ne fut pas prévenu à temps de la situation désastreuse. Le 20
Gamelin, le chef de l’état-major, était vieux, dépassé par la situation
dans un état de désorganisation totale. Le Général Maurice
n’ayant préparé aucune stratégie de contre-offensive, se retrouvèrent
La solution finale et l’ultime délivrance
leurs approvisionnements se trouvant en France. Les Français,
et comme avec une faucille, elles les coupèrent de leurs forces et de
tenaille les soldats français et britanniques se trouvant en Belgique,
panzerdivision) se frayaient un chemin vers le nord, elles prirent en
Pendant que les divisions blindées de l’armée allemande (la
tombés tout droit dans le piège dressé par Hitler et ses généraux.
lignes de soldats qui se battaient en Belgique. Les Alliés étaient
route vers le « ventre mou » des défenses françaises, derrière les
rencontrant pratiquement aucune résistance, ils tracèrent leur
à vive allure de « l’impénétrable » Forêt des Ardennes. Ne
colonnes de tanks allemands semblant venir de nulle part, jaillirent
Les États-Unis avaient donc été profondément ébranlés. Mais
C’est alors que le 13 mai, au bout de trois jours de combats, des
combattre les agresseurs.
d’élite françaises et britanniques se dirigèrent vers la Belgique pour
Pensant qu’il s’agissait de l’offensive principale, 400 000 divisions
deuxième armée allemande attaqua la Hollande et la Belgique.
expédition de deux ou trois jours sur les sentiers sinueux, une
que personne ne les remarque. Pendant qu’ils se lançaient dans une
Souf. Lors de cet épisode, Hachem demanda à Moché d’ordonner Shoah. » parti des Juifs, en raison de la culpabilité collective causée par la accordé à Israël son autonomie nationale, ont sans doute pris le Israël. L’opinion mondi
au peuple de rester en retrait, afin de laisser la Main Divine
accomplir le miracle. Puis, la fin de la paracha évoque la guerre
contre Amalek. Il s’agit cette fois-ci d’une guerre « naturelle », non
miraculeuse, menée avec des soldats et des épées. Cependant, suite
à cette bataille, Moché érigea un autel qu’il nomma « Hachem est
ma bannière » (Chemot 17:15).
Rachi explique que Moché a agi ainsi pour éviter que les Bné
Israël ne s’approprient la victoire au lieu de l’attribuer à la Main de
Hachem. La paracha conclut (verset 16) : « Hachem sera à tout
jamais en guerre contre Amalek. » Le Ktav Sofer commente :
« Imprégnez-vous de cette loi pour toujours : lorsque le peuple juif
remporte la victoire par l’épée, ce n’est pas grâce à sa propre force.
“Hachem est notre bannière.” C’est Lui Qui nous donne la
victoire. » 11
La symétrie parfaite entre ces deux guerres d’aspects si
différents, illustre la perspective de la Torah sur les conflits armés.
De manière ouvertement miraculeuse ou bien silencieusement et
en coulisses, la « Main de Hachem » est à l’œuvre, et conduit le roi,
ses conseillers, les soldats et le peuple là où Il veut.
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« La Bataille d’Angleterre » est un merveilleux exemple
contemporain de l’enseignement du Roi Salomon :
« Le cœur d’un roi est dans la Main de D.ieu ; Il le mène là où
bon Lui semble. »
Le roi est par définition l’homme le plus puissant de son pays.
Personne ne lui dicte ses décisions. Il dirige les généraux, les
ministres, les conseillers et les politiciens. Pourtant, comme l’a dit
le plus sage des hommes, qui lui-même était roi : « Le cœur d’un roi La bataille d’Angleterre
est dans la Main de D.ieu. » Même lorsque le roi pense qu’il agit de
son propre fait, c’est Hachem qui dirige son cœur. Rav Chlomo
Rottenberg (Am Olam) compare l’emprise de Hachem sur le cœur
d’un roi à un joueur d’échecs qui déplace ses pions. « Leur roi, dit-
Les épaves calcinées des taxis londoniens à Leicester
Square témoignent des dommages causés par les
bombardements nocturnes de la capitale britannique
par les Allemands, le 8 novembre 1940. ( AP Photo)
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