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Aucun des commentateurs classiques ne considère Jonas
Comme nous le savons, la destruction prédite ne se
détruite ! (Jonas 3:4)
Encore quarante jours, et Ninive sera
׃ת ֶ כ ָ פּ ְ ה ֶ נ ה ֵ ו ְ ני ִ נ ְ ו םוֹי םי ִ ע ָ בּ ְ ר ַ א דוֹע
En guise de réponse, j’aimerais suggérer qu’aussi étrange
d.ieu, Moïse et le pire scénario possible
L’ExodE à côté duquEL vous avEz faiLLi passEr détruite ! Et pourtant, ce n’est pas ce qui s’est réellement passé. a transmis une prophétie inconditionnelle : ninive sera (Jonas 3:8-10). Comment comprendre cela ? Jonas leur mauvaise conduite et d.ieu choisit de leur laisser la vie s
Ainsi que les gentils, qui se rassembleront Curieusement, dans l’Exode tel qu’il aurait pu être, le
pour accompagner YhVh, pour le servir, et rôle d’Israël en tant qu’enfant-dirigeant aurait été crucial,
aimer le Nom de YHVH… Je les amènerai tous mais presque transparent. Des observateurs extérieurs n’en
sur Ma sainte montagne, Je les comblerai de auraient sans doute rien vu. D’autres peuples auraient perçu la
joie dans Ma maison de prières. (Isaïe 56:6-7) situation exactement de la même manière que les Cananéens
durant la procession des funérailles de Jacob, poussant des
La dernière fois qu’une telle procession se produisit, les
hébreux avaient voyagé seuls. israël dut être séparé par la exclamations sur le grand honneur rendu par l’égypte au
nuée Divine de ceux qui les poursuivaient. Cependant, dans la Patriarche. Notez que les Cananéens, durant cette procession
procession du futur, la séparation ne sera plus de mise : funéraire, n’avaient absolument pas remarqué les Hébreux,
ils ne les avaient sans doute même pas vus. Tout ce qui était
ל ֵדּ ְב ַה רֹמא ֵל ה ָו ְקי־ל ֶא ה ָו ְל ִנּ ַה ר ָכ ֵנּ ַה־ן ֶבּ ר ַמֹאי־ל ַא ְו visible pour eux était les immenses fastes de l’égypte, un
וֹמּ ַע ל ַע ֵמ ה ָו ְקי י ִנ ַלי ִדּ ְב ַי grand empire. Que faisait donc ce peuple en dehors de ses
frontières, rendant ce type d’honneur royal à quelqu’un qu’il
Et que le fils d’un gentil, souhaitant ne pouvait réclamer comme faisant exclusivement partie
accompagner [ceux qui sont] avec YHVH ne des siens ? L’égypte reconnaissait avoir un père en commun
dise pas : « YHVH m’a assurément séparé de avec une autre famille. Il y avait une sorte de père universel,
Son peuple… » (Isaïe 56:3) et ce peuple lui témoignait des honneurs royaux. C’était,
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effectivement, vraiment impressionnant.

31 Le terme hébraïque employé ici pour « séparé » est instructif. Dans Tout cela aurait pu – aurait dû – se produire à nouveau. Tel
l’Exode tel qu’il s’est réellement passé, les égyptiens et les Hébreux ont est, après tout, le rôle d’un békhor. Ne pas être remarqué, mais
véritablement été séparés. La nuée de la Présence Divine s’est placée faire la différence. Le grand honneur devant être témoigné
entre le camp des Hébreux et celui des égyptiens afin de les maintenir au Père ne devait pas être l’exclusivité d’Israël. Selon la vision
chacun de leur côté. Ainsi que nous l’avons noté précédemment, des idéale de ce qui aurait pu être, Israël, au sein de cette procession,
échos des premiers coups de pinceau de la Création se perçoivent de devait faciliter un rassemblement de tous les enfants de D.ieu,
manière évidente dans les événements de l’ouverture de la Mer. L’un de ce qui aurait été, selon les termes d’un visionnaire plus récent,
ces échos fut la nuée Divine se plaçant entre l’égypte et Israël, procurant la concrétisation d’un grand rêve : « Tous les enfants de D.ieu…
de la lumière pour les Hébreux et de l’obscurité pour les égyptiens. Ce Juifs et gentils », joignant leurs mains et chantant : « Enfin
fait, comme nous l’avons suggéré, rappelle la séparation originelle entre
la lumière et l’obscurité au cours des événements de la Création. Le terme libres ! Enfin libres ! Merci D.ieu Tout-Puissant, nous sommes
utilisé pour les grandes séparations de la Création est vayavdel (לדֵּבְ יַּוַ), enfin libres ! »
qui est rappelé ici, dans Isaïe, par la crainte du gentil : havdel yavdilani
(ינַ לידִּבְ יִַ לדֵּבְ הַ ). Il existe une raison pour laquelle le gentil craint une grand « honneur » témoigné par l’égypte au Père par le simple fait de
séparation, car c’est ce qu’il s’était réellement passé durant l’Exode : une leur participation à cette procession.

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