Page 12 - AQMAT Cahier thématique Septembre 2018
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 vERS PLUS DE DÉPARTEmENTS DE LOCATION ?
 Pourrait-on voir un jour les quincailleries et centres de rénovation offrir des services de location d’outils ? En ce qui concerne LOU-TEC en tout cas, cela ne fait pas partie de ses plans pour le moment.
L’arrivée d’un nouveau pré- sident ce mois-ci en prove- nance du monde de la quin- caillerie, Daniel Lampron, auparavant chez Groupe Patrick Morin, pourrait-elle changer les plans ? Difficile de le dire pour l’instant.
Caroline Therrien, directrice marketing de l’entreprise, explique qu’actuellement, la proportion de l’outillage dans
le marché de la location chez euxnedépassepas5à10%.Ce sont surtout les équipements plus gros comme les chariots élévateurs et la machinerie de chantier, par exemple, qui représente le plus gros volume d’affaires.
Mis à part Home Depot qui propose un espace-location dans chacune de ses succur- sales, et les magasins Réno
Dépôt, peu de centres de rénovation offrent un tel ser- vice actuellement au Québec. À Varennes, les propriétaires du BMR René Thomas & Fils exploitent depuis quelques années, à quelques centaines de mètres de leur commerce, une succursale Lou-Tec.
Les propriétaires et direc- teurs de magasins interrogés à ce sujet récemment ont
presque tous dit avoir déjà fait la location mais avoir abandonné après un certain temps, compte tenu de l’es- pace requis et du personnel qualifié nécessaire pour entretenir un tel service. On parle aussi des mêmes deux ou trois types d’outils qu’on louait. Bien souvent, en plus, la compétition (Loutec, Simplex, etc.) est présente pas très loin.
pas la peine d’être achetés. Leur prix d’achat s’amortit en quelques semaines, mais pourquoi les acquérir si on ne prévoit pas s’en resservir ?
Louer si l’achat n’est pas possible
Parmi les outils les plus fré- quemment loués, certains ne sont pas vendus chez les quincailliers grand public. C’est le cas de la ponceuse à plancher orbitale, de la plaque vibrante (pour compacter le sol), de la scie à béton, de l’aérateur à gazon ou du souf- fleur à laine isolante. « Même certains professionnels de la construction préfèrent louer ce genre d’outils », affirme Philippe St-Georges, direc- teur du magasin Home Depot de Pointe-Claire.
OUTILS POUR RÉNOvER : LOUÉS SOIENT-ILS !
 Le Magazine Protégez-Vous a produit un dossier sur la location d’outils. En voici les grandes lignes quant à la décision d’un bricoleur de louer, d’acheter ou d’em- prunter un outil.
Tenez-en compte lorsqu’un client bricoleur de votre département d’outils sera en réf lexion pour l’achat d’un équipement.
La plupart des gens maga- sinent les outils et visitent les sites Web des locateurs.
À ce sujet, les tarifs peuvent varier : les prix à la semaine sont souvent plus avantageux que ceux à la journée si on loue l’outil pour plus de trois jours. Certaines entreprises proposent également la location au mois.
Et bien sûr, il y a toujours la possibilité d’aller emprunter la scie ou le souffleur à feuilles du voisin...
Louer si le prix d’achat est élevé
Des outils ou des matériaux chers à l’achat ne seront pas rentabilisés avant deux ou trois mois de location. C’est le cas notamment des outils utilisés pour de gros travaux, le marteau de démolition, la scie à béton ou la ponceuse à plancher, par exemple.
Même si le chantier pour lequel on souhaite les utiliser est appelé à durer quelques semaines, il sera généralement plus économique de les louer, précise Guy Charest, expert
des services-conseils en habitation chez CAA-Québec.
Louer si on ne veut pas l’entretenir
Si le bricoleur n’a pas le goût d’entretenir des outils, il aura avantage d’opter pour la location. Le commerçant sera alors responsable des réglages, du nettoyage et de l’aiguisage de l’appareil.
Louer si ce
n’est que pour
l’utiliser qu’une
seule fois
Certains outils ayant une fonction bien précise, comme la cloueuse à plancher ou la scie à chaîne, ne valent
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