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Innovations virtuelles
pour salons d’exposition en présentiel
Pour Marie-Hélène Roussel, directrice de la mise en marché et de la publicité chez BP Canada, le Salon de La Nouvelle-Orléans, International Roofing Expo, du 1er au 3 février 2022, est un événement incontournable.
«
C’est un salon dédié à la toiture. C’est le plus gros salon de l’industrie. C’est le salon où tout le monde va. Ce genre d’événement s’organise longtemps d’avance. L’automne
La solution
À force de discussions, impliquant une trentaine de partenaires, des solutions commencent à émerger ; notamment l’idée d’installer des écrans géants dans le kiosque.
«La solution a été d’avoir nos représentants projetés sur un écran de grandeur nature; des écrans de 50 pouces avec une caméra et un microphone installés sur le dessus. Lorsque les clients passaient devant l’écran, on pouvait leur parler comme si on était dans la même pièce. On était aussi présent sur des iPad, au besoin. Mais le clou, ce qui attirait l’attention, c’étaient les écrans géants. »
Au-delà des écrans, le succès de cette innovation passe par la préparation des représentants et l’implication du personnel présent en kiosque à La Nouvelle-Orléans.
«Tout le monde était au courant du matériel disponible dans le kiosque. Les représentants avaient le même matériel avec eux. S’il voulait parler, par exemple, du nouveau bardeau Manoir, il avait le bardeau avec lui et pouvait le montrer à l’écran. Sachant que les échantillons étaient aussi disponibles dans le kiosque, le représentant pouvait proposer au client de le prendre dans ses mains. Une attention particulière aux détails a fait que l’expérience client a été la plus naturelle possible. Comme dans un vrai show. »
Dans un salon d’exposition, rien ne peut remplacer la présence de représentants, mais cette expérience ouvre la porte à d’autres pos- sibilités de communications directes avec les clients en kiosque. «Il y a beaucoup de manières de l’appliquer pour le futur. On va le refaire, mais différemment. », conclut Marie-Hélène Roussel.
dernier, voyant la situation évoluer, rien n’indiquait qu’on allait pouvoir voyager. On a pris la décision de participer au salon sans envoyer de représentants. Il a fallu organiser le salon autrement. »
Le salon de la Louisiane se tenait en présentiel seulement, sans composantes virtuelles.
«Ces salons sont couteux. On ne voulait pas d’un kiosque dans lequel il ne se passe rien. On souhaitait rentabiliser notre présence, même si elle était virtuelle. Une bonne partie du kiosque est traditionnel: présentoirs, échantillons, brochures. Cette structure de base, on pouvait la préparer. C’est la composante humaine qui nous posait un problème : comment assurer une pré- sence, être réellement sur place et surtout ne pas gaspiller notre kiosque ? Comment réussir à amener sur place l’expertise de nos représentants qui ont des années d’expérience avec le produit ? »
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