Page 5 - AQMAT Magazine Décembre 2019
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Chose sûre, un client mal accompagné qui brûle son gazon en raison d’un mauvais produit qui lui a été vendu ou par un mauvais emploi de celui-ci sera évidemment contrarié. En plus de se plaindre en magasin, il partagera peut-être sa frustration au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques ou dans les médias sociaux atteignant ainsi la réputation du marchand aux yeux de la clientèle qu’il dessert.
Le consommateur cherche à lutter contre des organismes considérés indésirables ou nuisibles telles les araignées, les fourmis, les guêpes, les vers blancs, les mauvaises herbes, les champignons et davantage. Le marketing des produits fait en sorte que certains se positionnent comme les solutions les plus rapides et efficaces.
Or, nous savons maintenant grâce à diverses études réalisées en Europe, aux États-Unis et ici au Canada que l’utilisation de certains pesticides et insecticides, surtout ceux à base de composants chimiques synthétiques, nommément les glyphosates, comportent des risques non seulement pour la biosphère et l’environnement, mais aussi pour la santé des humains qui les utilisent sans toujours connaître l’ampleur de leur toxicité.
Les irritants provenant de la nature, nous sommes portés à croire que Dame Nature a la solution. Heureusement c’est vrai. Des alternatives aux pesticides et insecticides synthétiques existent et la plupart des manufacturiers à l’affut le savent.
En réponse à la demande, ils offrent des produits composés à la base d’ingré- dients actifs plus organiques, ou du moins à faible impact, tels le souffre, l’acide acétique, l’acide borique, l’huile minérale, le sel de potassium et d’autres. Aujourd’hui, toutes sortes de formulations biologiques se trouvent en magasin : fongi- cides, herbicides, insecticides, acaricides et molluscicides.
Le marchand a avantage à se simplifier la tâche. S’il souhaite éviter de faire lui-même le tri de toute l’information et se préparer de manière structurée pour obtenir les permis nécessaires pour acheter et vendre des pesticides, il devrait suivre une formation du Collège AQMAT.
Vendre des pesticid c’est permis
 es,
 Un commerce qui veut vendre des pesticides à usage domestique ou agricole doit avoir à son emploi une personne qui a complété avec succès la certification.
Le permis employé est émis seulement à la suite de la réussite des deux examens prescrits
et est valide pour cinq ans. Donc, en 2020,
les permis datant de 2015 ne seront plus valides.
La formation vise à perfectionner les connaissances du personnel en magasin pour l’amener à conseiller adéquatement la clientèle sur l’utilisation sécuritaire et rationnelle des pesticides, le tout dans une vision de préservation de la santé humaine et limitant
les effets néfastes sur l’environnement.
Pour tous les détails, on visite le site www.college.aqmat.org
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