Page 7 - AQMAT Magazine Décembre 2019
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 et des températures variables, sans parler des pluies imprévisibles. Cependant, la tendance s’est transportée et l’industrialisation a mené à la grande commercialisation de la tondeuse.
la popularité des parcs avec des vastes espaces verts sont devenus la norme, de sorte que vers 1950, la quête de la perfection s’est établie ; à la moyenne classe on associait le rêve stéréotypé de devenir propriétaire de sa propre maison entourée d’une belle pelouse verte.
Alternatives modernes
Aujourd’hui, celui ou celle qui ne souhaite pas y mettre le temps peut choisir entre une variété d’alternatives dont les plantes piétinables ou couvre-sols, les prés fleuris, les paillis et les rocailles ou même les potagers. Et pour ajouter du contraste puis faciliter le passage sans com- promettre l’aspect écolo- gique, les dalles et les pavés unis s’y agencent bien.
Cependant, si le consom- mateur tient vraiment à la pelouse, mais trouve que le gazon traditionnel ne lui convient pas, il peut choisir la pelouse écologique. Moins belle, certes, elle n’exige qu’une bonne mesure de patience pour se développer sur quelques années. Elle demande aussi moins d’ar- rosage, moins de coupe, aucun insecticide ni engrais chimique donc en somme moins d’entretien à la longue.
Pour bien choisir, il faut d’abord évaluer le sol, l’exposition de l’emplacement au soleil et le niveau de fréquentation des espaces. Ensuite, il faut faire un plan d’aménagement et un budget. De cette façon, l’identification d’une combinaison de solutions mènera à la création d’un parterre, d’un jardin ou d’une aire de détente qui peut aller jusqu’au quasi-paradis
sur Terre, selon la vision du propriétaire. Le quincailler qui opère un centre de jardinage bien approvisionné et dont le personnel est connaissant en ce qui touche à la pelouse et aux diverses espèces botaniques est en mesure de bien répondre à toutes les questions que risque de se poser le consommateur qui songe à cesser de faire un entretien chimique. Il devrait aussi être en mesure de fournir tout le matériel nécessaire au particulier et au professionnel en aménagement paysager.
Il serait faux de croire que la dépense en magasin serait moindre que ce que représenterait l’achat d’une tondeuse, d’un boyau et de tout l’équipement nécessaire pour maintenir le gazon avec un entretien chimique parce que rien ne démontre que l’alternative ne requiert pas autant d’investissement sur la durée de vie de l’espace. Les projets ne sont pas vraiment comparables.
Ce qui importe c’est que le client et l’entrepreneur soient satisfaits et que le marchand maintienne leur fidélité.
Statistiques à l’appui
Dans son étude « Les Canadiens et la nature : Engrais et pesticides, 2013 », Statistiques Canada indique que 59 % des ménages canadiens qui avaient une pelouse ou un jardin ont dit avoir utilisé des engrais ou des pesticides. Les ménages québécois étaient les plus susceptibles d'avoir employé des engrais naturels ou organiques (43 %) et au Québec, l'utilisation de pesticides chimiques à des fins esthétiques est interdite.
À ce jour, 144 municipalités ont adopté des règlements en matière de pesticides. De ce fait, près de 4,3 millions de Québécois, soit 52 % de la population, sont soumis à une réglementation municipale en cette matière.
  C’est le sport qui en partie a perpétué la vague. Le golf et les boules (bowls en anglais) ont incité la cultivation de nombreux terrains de jeux parfaitement ras, formant de jolis tapis verts ici au Canada.
Au fil des années, l’aménage- ment paysager, le dévelop- pement de communautés et
Outre les plantes pour les pré fleuris, il existe une foule de couvre-sols botaniques à proposer aux clients, tels que le thym, l’achillée, la verveine, la turquette, la camomille, le dichondra rampant ou le pratia.
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