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entrevue présidentielle
bénéfice de nos clients, les cours à bois, les quincaillers et pour leurs clients aussi, qui va leur permettre d’utiliser des produits novateurs, ce qui va assurer qu’on ne prendra pas de recul dans notre marché.
Goodfellow a un chiffre d’affaires qui avoisine les 600 millions de dollars, quelle est
la part de la clientèle du Québec ?
le québec est l’endroit où notre participation dans le marché est la plus importante. les racines
de l’entreprise sont ici. elle s’est développée ici de façon remarquable avec le temps. on a encore une empreinte qui dépasse beaucoup ce qu’on a ailleurs.
par contre, avec la compétition dans le marché, l’opportunité de croissance est plus à l’extérieur du Québec parce qu’on occupe déjà une place importante ici.
on est aussi très important dans les provinces atlantiques. mais, quand on s’en va vers l’ouest, notre niveau d’importance diminue au fur et à mesure qu’on s’éloigne du québec.
Le commerce de détail repré- sente un tiers de l’économie de Goodfellow, mais vous
travaillez sur d’autres marchés ?
on a une série d’activités qui visent l’industrie manufacturière du meuble, des moulures avec le
hardwood et les panneaux.
au niveau industriel, on a beaucoup de spécialités : on contribue à la construction de pont pour les chemins de fer ou des manèges comme le Monstre à la Ronde. Historiquement, le bois a été fourni par Goodfellow et on a des projets similaires ailleurs dans le monde.
on a une usine aussi de lamellé-collé, qui nous permet de faire des contributions à des édifices architecturaux d’avant- garde. c’est un savant mélange qui a fait le succès de l’entreprise à travers le temps.
Que fait Denis Fraser quand il n’est pas chez Goodfellow ?
« J’apprécie énormément ma famille avec qui je passe beaucoup de temps. J’ai trois enfants et deux nouveaux petits- enfants. J’ai aussi une vie active. J’aime pratiquer des sports. Le ski alpin est haut dans ma liste ! Mon épouse et moi adorons voyager. C’est important d’avoir un équilibre entre la mission au travail avec laquelle je suis complètement investi et de pouvoir prendre du temps pour garder un esprit serein pour s’attaquer aux défis qu’on a le lundi matin. »
18 décembre 2016 aQmat maGazinE