Page 424 - VISION CITY MAGAZINE PAYS BASQUE 2020/2021
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ARTY
YANNICK FOURNIÉ
Peindre en grand
« J’AIME LES CHOSES TELLES QU’ELLES SONT, ET JE FAIS TOURNER CHACUNE D’ELLES À MON PROFIT. » CETTE
PHRASE DE GUSTAVE COURBET POURRAIT ÊTRE CELLE DE L’ARTISTE YANNICK FOURNIÉ. CELUI QUI DÉBUTA AUX
BEAUX-ARTS, S’ENGAGEA DANS LES PARAS POUR DEVENIR ENTRAÎNEUR SPORTIF PUIS MONTER UNE GALERIE À
TOULOUSE, EST DEVENU EN DIX ANS UN PEINTRE DE RÉFÉRENCE. ET BALADE DÉSORMAIS SES IMMENSES FORMATS
AUX QUATRE COINS DU MONDE.
Texte Catherine Nerson
ortraits de catcheurs mexicains, anges gardiens
Pmétaphoriques et spirituels, autoportraits héroïques,
baigneuses mélancoliques, l’homme n’a pas peur des
clichés. Il les embrasse, les exacerbe même. Son
écriture picturale, bourrée de métaphores, se veut ivre de
références, d’irrévérence et de liberté. Pour lui, emprunter
n’est pas répéter. Comme le peintre Gerhard Richter pour
qui il voue une véritable admiration, Fournié ne croit pas en
la réalité de la peinture et utilise différents styles comme
il le ferait avec des vêtements. Peut-être une façon pour
lui de se déguiser…
The Wait - Huile sur toile - 200 x 160 cm
Un hommage aux actrices des films de Hitchcock.
« J’ai voulu incarner la féminité dans le jeu de la chevelure. »