Page 425 - VISION CITY MAGAZINE PAYS BASQUE 2020/2021
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ARTY






 YANNICK FOURNIÉ






 Peindre en grand














 « J’AIME LES CHOSES TELLES QU’ELLES SONT, ET JE FAIS TOURNER CHACUNE D’ELLES À MON PROFIT. » CETTE
 PHRASE DE GUSTAVE COURBET POURRAIT ÊTRE CELLE DE L’ARTISTE YANNICK FOURNIÉ. CELUI QUI DÉBUTA AUX
 BEAUX-ARTS, S’ENGAGEA DANS LES PARAS POUR DEVENIR ENTRAÎNEUR SPORTIF PUIS MONTER UNE GALERIE À
 TOULOUSE, EST DEVENU EN DIX ANS UN PEINTRE DE RÉFÉRENCE. ET BALADE DÉSORMAIS SES IMMENSES FORMATS
 AUX QUATRE COINS DU MONDE.








 Texte Catherine Nerson










 ortraits de catcheurs mexicains, anges gardiens
 Pmétaphoriques et spirituels, autoportraits héroïques,
 baigneuses mélancoliques, l’homme n’a pas peur des
 clichés. Il les embrasse, les exacerbe même. Son
 écriture picturale, bourrée de métaphores, se veut ivre de
 références, d’irrévérence et de liberté. Pour lui, emprunter
 n’est pas répéter. Comme le peintre Gerhard Richter pour
 qui il voue une véritable admiration, Fournié ne croit pas en
 la réalité de la peinture et utilise différents styles comme
 il le ferait avec des vêtements. Peut-être une façon pour
 lui de se déguiser…

                                                                                   The Wait - Huile sur toile - 200 x 160 cm
                                                                                   Un hommage aux actrices des films de Hitchcock.
                                                                                   « J’ai voulu incarner la féminité dans le jeu de la chevelure. »
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