Page 47 - Lifestyle byROSIER 2016
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A lthough the aircraft’s name is “spitfire”, it has nothing to do with a funfair act. This aircraft is basically what the British produced best in fighter jets during World War II. Engaged in combat from 1939, this fighter jet is certainly the one that had most different versions: 24 in total (ignoring naval versions). The exceptional performances of this aircraft allowed its continuous production even after the end of the war, and was used by various air forces until 1955.
Throughout the conflict, the Spitfire saw on going improvements to get to its final version in 1945: the Mk XIX with a maximum speed of 740 km / h, making it the world’s fastest aircraft with piston engine. Unfortunately, it came too late to take part in the conflict.
The year 2016 sees the celebration of the Spitfire’s birth whose prototype flew for the first time on March 6th in 1936.
The design and development of the Spitfire is a result of Reginald Mitchell’s talent, former engineer in the development and piloting of racing hydroplanes and Supermarine Engineering department’s manager. His experience, following his three victories of the Schneider Cup, allowed him to design the Spitfire with its clean lines and undeniable flight qualities. Unfortunately, Mitchell did not have the opportunity to follow the career of his Spitfire, he died in 1937 at the age of 42 years.
The first advantage of the Spitfire is based on the exceptional quality of its Rolls-Royce Merlin engine, which was also produced under license in the US. This turbocharged V12 engine developed between 1400 - 1500 horsepower, depending on the altitude, and would quickly become essential to the British war effort. Its reliability is the result of an extremely effective control system. Engines were randomly taken off the assembly lines. The engines were placed on a bench where they were being driven at full power until they became faulty. They were then dismantled to isolate the part that had broken down, which was then worked on and made more resistant. The only drawback of this engine was its liquid cooling system that made it very vulnerable to enemy fire. This disadvantage was offset by the low resistance opposing it to the air compared to a radial engine, and its great power given to the aircraft.
Supermarine Spitf ire
S i le nom de cet appareil signifie en anglais « cracheur de feu », il n’a absolument rien à voir avec un quelconque numéro de foire. Cet appareil incarne tout simplement ce que les Anglais ont produit de mieux en matière de chasseurs, au cours de la Deuxième Guerre mondiale. Engagé au combat dès 1939, ce chasseur est sans nul doute celui qui aura connu le plus de versions: 24 au total (en faisant abstraction des versions navales). Les performances exceptionnelles de cet appareil permirent d’en poursuivre la production même après la fin de la guerre, puisqu’il fut utilisé jusqu’en 1955 par différentes forces aériennes.
Tout au long du conflit, le Spitfire n’a cessé de connaître des améliorations pour aboutir à une version ultime en 1945 : le Mk XIX pouvant atteindre la vitesse de 740 km/h, ce qui en faisait l’appareil à moteur à pistons le plus rapide du monde. Malheureusement, il arriva trop tard pour prendre part au conflit.
L’année 2016 voit la célébration de la naissance du Spitfire dont le prototype vola pour la première fois le 6 mars 1936.
La conception et le développement du Spitfire résultent du talent d’un ingénieur rompu au développement et au pilotage d’hydravions de course, en la personne de Reginald Mitchell, chef du bureau d’étude de la firme Supermarine. Son expérience acquise à la suite de ses trois victoires de la Coupe Schneider lui permirent de concevoir le Spitfire aux lignes si pures et aux qualités de vol indiscutables. Malheureusement, Mitchell n’eut pas l’occasion de suivre la carrière de son Spitfire, il décèda en 1937 à l’âge de 42 ans.
Le premier atout du Spitfire repose sur l’exceptionnelle qualité de son moteur Rolls Royce Merlin qui fut également produit sous licence aux Etats-Unis. Ce moteur, de 12 cylindres en V turbocompressés développant entre 1400 et 1500 ch selon l’altitude, allait rapidement devenir essentiel à l’effort de guerre britannique. Sa fiabilité résulte d’un système de contrôle extrêmement efficace. Des exemplaires étaient prélevés sur les chaînes de montage. Les moteurs étaient placés sur un banc où on les poussait à pleine puissance jusqu’à la panne. On les démontait pour isoler la pièce qui avait cassé, et elle était alors retravaillée pour être rendue plus résistante. Le seul inconvénient de ce moteur était son système
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