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M. Le Gall, C. Dubernard, C. Philip-Alliez

sa position, sa localisation ainsi que INTÉRÊT DU CONE BEAM
sa morphologie des canines incluses
(Wolf and Mattila en 1979, Mason and al. Avantage
2001) [7, 12] . Elle permet le dépistage des
pathologies associées, l’étude des dents Le cone beam est un excellent examen
“Même si les moyens adjacentes ainsi que le tissu osseux envi- pour examiner la sphère crânio-faciale.
choisis doivent être ronnant de l’inclusion. Ceci pour plusieurs raisons :
adapté aux besoins, – La réduction de dose efficace qui est
les clichés classiques Le CT était utilisé avant l’avènement du comprise entre 0,035 et 0,10 mSv, soit
ne donnent que des cone beam ou CBCT (cone beam computer 98 % de moins que le scanner (0,4 mSv).
renseignements, tomography) pour le diagnostic radiolo- L’irradiation est 20 % de moins que celui
[4]
largement insuffisants gique des inclusions canines maxillaires du scanner (Becker A., 2010) ;
pour poser un car il apportait plus d’informations que les – Le temps d’acquisition de l’image est
diagnostic clair méthodes conventionnelles. Il donne un très court, environ 17 secondes ;
et élaborer bon contraste des tissus, efface les flous – La résolution spatiale de l’image est très
une solution cinétiques et les superpositions d’image. bonne ;
thérapeutique précise – Les images sont très peu dégradées par
où la chirurgie Son intérêt résidait principalement dans les artéfacts métalliques ;
envisagée se doit la précision des rapports de proximité des – Permet de représenter les variations
d’être minimalement différents composants du massif facial et de position de toute dent dans les trois
invasive avec respect leur analyse densitométrique. dimensions de l’espace ;
des structures – Permet de mieux discriminer les contacts
environnantes. En dépit de ces avantages le scanner est entre canines impactes et incisives ;
de moins en moins utilisé à cause de son – Permet de mieux voir les résorptions
coût, du faible rapport bénéfice/risque radiculaires ;
dosimétrique (Walker L. et Al., 2005) [11] . – Permet une représentation 3D des dents
Par conséquent il est systématiquement sans les tissus (osseux et mous) envi-
remplacé dans l’exploration du massif ronnants, ce qui facilite une vision élé-
dento-maxillaires par le cone beam en mentaire de chacune d’elles et de mieux
raison de sa bonne résolution spatiale voir leur relation les unes avec les autres
et d’une dosimétrie favorable (Hauret L., (Becker A., 2007) ;
[4]
Hodez C., 2009). [6] – La finesse du détail des images, les
faibles doses de rayons X font de lui l’ap-
Même si les moyens choisis doivent être pareil de choix de radiodiagnostic de la
adapté aux besoins, les clichés classiques région dento-maxillo-faciale (Pasquet G.,
[9]
ne donnent que des renseignements, Cavezian R., 2009) .
certes essentiels mais largement insuf-
fisants pour poser un diagnostic clair
et élaborer une solution thérapeutique Inconvénients
précise où la chirurgie envisagée se doit
d’être minimalement invasive avec respect – Il est préférable de faire une rétro-al-
des structures environnantes. véolaire pour apprécier la lamina dura
car elle est plus fine et plus précise en
information ;

108 RODF 2021;55(1):105-147

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