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L’imagerie numérique : outil de la gestion thérapeutique des canines incluses

CAS N° 4 - INCLUSION PALATINE DE 23

Clément (fig. 1), 13 ans au début de trai- L’originalité de la gestion de ce cas
tement, illustre bien la biomécanique et la réside dans la fenêtre de traction distale
décomposition du mouvement d’une dent aménagée le jour de la désinclusion, juste
incluse en palatin. Le traitement s’est étalé avant de replaquer le lambeau.
sur 32 mois de 2015 à 2018. Le patient
présente une classe I dentaire quasi
parfaite, sans encombrement. La persis-
tance de la canine temporaire maxillaire
gauche 63 a entraîné une légère déviation
du milieu incisif maxillaire du côté gauche
(fig. 2). Les examens radiographiques
confirment l’inclusion palatine de la 23
(fig. 3, 4 et 5). Le diamètre mésio-distal
de 23 est assez proche de celui de la 63
(fig. 6) nécessitant peu de travail intra-ar-
cade. L’occlusion dentaire étant quasi-par-
faite, la seule difficulté technique est de
gérer la mise en place de la 23 : il s’agit
donc d’un cas d’école pour décrire la
décomposition du mouvement de mise
en place d’une canine incluse palatine. La
traction s’est d’abord faite en direction Figure 1 : Clément.
disto-palatine (fig. 7a) puis disto-vestibu-
laire (fig. 7b). Le maintien de la place a été
assuré par un RM-Lock. L’axe de la canine
après traction étant particulièrement bien
contrôlé (fig. 8, 9) sa mise en place sur
l’arcade s’est faite sans difficulté.

À noter la persistance d’une légère dévia-
tion du milieu incisif maxillaire le jour du
débaguage (fig. 10, 11), laquelle a disparu
spontanément au cours de l’année de
contention (fig. 12). Figure 2 :
vues endo-buccales de la
situation initiale.

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