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CHAPITRE VII L’apport du numérique en implantologie

En joignant le DSD au Modjaw 4D , on obtient le dessin idéal Digital (DIS) qui représente
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le schéma le plus juste entre l’esthétique et la fonction. On peut placer le patient en OIM,
en occlusion de relation centrée (ORC) et en latéralité droite et gauche, propulsion. Ce qui
rationalise, sur les restaurations complexes, le résultat et ainsi diminue le temps de travail en
bouche.
Ce schéma de traitement sert à tester cliniquement avant tout acte irréversible afin de valider
la faisabilité du projet. Cette étude initiale servira de guide pour chaque étape du traitement
(chirurgie, parodontologie, prothétique pour un guide des préparations prothétiques, des
restaurations provisoires et d’usages) .
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8. Conclusion

En implantologie, l’apport crée par le passage au numérique est indéniable au sein de notre
cabinet, pour le laboratoire de prothèse et auprès de nos patients. Il ne faut sûrement pas
aller chercher du côté du gain de temps ou du gain d’argent, mais plutôt du côté de l’effi-
cience. Afin d’atteindre efficacité et rendement avec une ergonomie dans un investissement
temporel, il faut rationaliser notre work-flow numérique, en regroupant nos données et en
allant chercher l’ergonomie du logiciel informatique.
Cette nouvelle méthode de travail repense notre manière de réfléchir : concevoir notre plan
de traitement dans le but d’améliorer la précision, la qualité et la prédictibilité de notre travail
afin d’améliorer la pérennité et le taux de succès esthétiques de nos réhabilitations prothé-
tiques. Jusqu’à intégrer le flux numérique complet au cabinet avec l’apport du chairside.
La collaboration avec le laboratoire de prothèse est fluidifiée grâce aux plateformes d’inté-
gration des informations dans le « Cloud ». Elles nous permettent d’échanger, de partager et
de communiquer dans le but d’améliorer la précision, l’esthétique et de diminuer le temps de
travail au fauteuil.
Au cœur de notre métier de soins, le numérique nous permet d’améliorer les explications, la
compréhension, l’implication et l’adhésion du patient dans son traitement. Nous sommes aux
prémices d’une révolution numérique, qui nous fera sûrement remettre en cause certains de
nos paradigmes. D’ici 2030, une étude prévoit que les caméras d’empreinte optique seront
intégralement intégrées dans nos cabinets. Par la suite, ce sont les imprimantes 3D et les
usineuses qui s’installeront à côté de nos salles de soins. La chirurgie naviguée ouvre la
voie d’une toute nouvelle approche de la chirurgie. Nos yeux se détournent du patient pour
faire confiance à la 3D et l’intelligence artificielle de la machine. Le robot deviendra sûrement
un jour le prolongement de notre bras. La machine pourra nous permettre de repousser les
limites de notre spécialité, et toujours dans le but d’améliorer l’expérience du patient.

Bibliographie

1. Cofar F., Cofar I., Stumpf L., Popp I., Van Dooren E. & Pineda A. (2017). State of the art raw: A digital
Workflow. Quintessence of Dental Technology, Quintessence, pp. 8-9.

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