Page 184 - Traité de Chimie Thérapeutique Vol1 Dénomination chimique
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13. HÉTÏiROCYCIJ-S 161
La numérotation de l'hétérocycle est faite de manière à donner :
1) l'indice n°1 à un hétéro-atome prioritaire (voir tableau 10),
2) les indices les plus faibles possibles :
- à l'ensemble des hétéro-atomes,
- aux hétéro-atomes suivant leur ordre dans le préfixe,
3) l'indice le plus faible possible à l’« hydrogène indiqué » (voir ci-dessous).
Les positions des hétéro-atomes sont indiquées par leurs indices numé
riques (voir ci-dessus). Ils sont cités avant le premier préfixe, dans l'ordre de
leur apparition dans le nom.
Lorsque l'hétérocycle est défini comme insaturé, c'est-à-dire avec le maxi
mum de doubles liaisons non cumulées, donc avec un suffixe de la deuxième
colonne du tableau 11, la position d'un éventuel sommet saturé est précisée
par la méthode de l'« hydrogène indiqué » (1H-, 2H-...) (voir Guide (2.3.4.]
P- 79).
Une saturation supplémentaire autre que celles indiquées dans le tableau 11
est signifiée par l'adjonction des préfixes dihydro-, tétrahydro-, hexahydro-...
suivant que une, deux, trois... doubles liaisons sont saturées (hydrogénées).
Ces préfixes sont placés juste avant le nom de l'hétérocycle duquel ils sont dits
« indétachables » .
Noms triviaux :
- Ceux des hétérocyles monocycliques insaturés sont donnés dans le tableau
13, ils peuvent entrer dans des noms formés par « fusion de cycles »
(voir [B.2.1.2.] et [B.2.1.3.]).
- Ceux des hétérocycles monocycliques saturés ou partiellement saturés sont
donnés dans le tableau 12.
Le mode de formation du nom des radicaux dérivés des hétérocycles mono
cycliques est vu avec les radicaux polycycliques (voir [B.2.1.5.]).
2,3-dihydro- 1,2,3,4-tétrahydro= hexahydro=
1H-1,4-diazépine pyrimidine pyridazine