Page 101 - Le savoir-(sur)vivre
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Mais pour le reste, la conduite d’un scooter reste pratiquement identique à celle d’une moto. Dans tous les cas, quand on virevolte au guidon, on ressent un sentiment de liberté et aussi de communion avec la nature.
Même dans un casque intégral, on s’imagine rarement combien on peut découvrir des senteurs variées et agréables.
Pour s’en donner à cœur joie dans la pratique du sport motocycliste, il suffit de se tourner vers un circuit. Il est possible de se défouler sur un ruban d’asphalte sans dépenser des fortunes.
Et sur circuit, on peut enfin profiter de toute la puissance disponible. On y apprendra à freiner fort.
On y apprendra encore à prendre beaucoup d’angle en suivant du mieux que l’on peut la trajectoire idéale. Il faut savoir que ce jeu n’est pas anodin.
C’est en améliorant son pilotage que l’on fait de grands progrès et que parallèlement, on se sent de plus en plus à l’aise au guidon.
Revenu sur la route, le motard sera mieux aguerri pour freiner fort en cas de besoin, pour prendre de l’angle dans un virage abordé avec un optimisme excessif, pour passer rapidement d’un angle sur l’autre, une technique combien utile et sécurisante dans une manœuvre d’évitement.
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En pratiquant le tout terrain, on apprend à trouver « normales » des situations généralement jugées comme anormales.
LE SAVOIR-(SUR)VIVRE
  
























































































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