Page 12 - Le savoir-(sur)vivre
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L’éternel recommencement
L’adage « L’histoire est un perpétuel recommencement » se vérifie dans le domaine de la moto. À l’origine, la moto était
un véhicule « automobile » ne disposant que de deux roues. Très vite, cet engin fut apprécié pour son faible encombrement, pour le plaisir qu’il procurait à son pilote, pour sa maniabilité et pour son coût sans commune mesure avec les quatre roues qui, dès la fin du 19e siècle, seront appelés « automobiles », des engins fort différents de ce que devinrent les «motocyclettes».
Depuis ses origines, un peu avant l’année 1900, la moto fut essentiellement considérée comme un véhicule utilitaire. Sans doute est-ce au cours de la première guerre mondiale, donc dans de bien tristes circonstances, que la moto obtint ses premières lettres de noblesse.
Par la suite, les deux roues à moteur ne firent que s’améliorer et atteignirent une première apogée au début des années 50, lorsque la cylindrée d’une « grosse moto » débutait à 350cc et allait couramment jusqu’à 650cc, rarement au-delà si on excepte les V-twins américains.
Débarquèrent alors sur le marché les petites autos populaires telle la Renault 4CV, la Volkswagen (qu’on n’appelait pas encore Coccinelle), la Citroën 2CV et la Fiat 600 pour ne citer que les plus connues.
Il est vrai qu’il était plus « confort » pour un père de famille d’emmener sa femme et quelques marmots dans une petite voiture que d’atteler un side-car à sa « grosse moto » pour promener sa petite famille avec papa au guidon, maman sur le tan-sad et un ou deux gosses dans le side-car !
Et on se souviendra que le side-car, qui possède toujours ses défenseurs, est un engin bien particulier. Il est relativement difficile à conduire. En outre, il conjugue les défauts de la moto et de l’auto avec son encombrement et son absence de carrosserie !
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Au fil de l’évolution, le side-car, qui fut d’abord un complément essentiel de la moto, a été progressivement remplacé par les voitures populaires. Mais le side-car conserve ses rares adeptes, tous des passionnés.