Page 29 - Le savoir-(sur)vivre
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Il faut aussi prendre en compte qu’au plus un pneu est usé, au plus grands sont les risques de crevaisons.
Enfin, on ne peut pas parler de pneus sans parler de pression. C’est un élément critique parfois sous- estimé. Inutile de dire : « je gonfle plus parce que je roule vite» ou encore « je dégonfle parce qu’il pleut »...
Sauf cas exceptionnel, le mieux est d’adapter les pressions de pneus préconisées par le constructeur.
Encore faut-il contrôler les pressions régulièrement et à froid, pour être assuré que le gonflage soit correct. Au sortir de l’hiver, on ne compte pas les motos ou les scooters qui circulent avec des pneus sous-gonflés.
Cela altère sensiblement le comportement et en cas de pression vraiment trop basse, en plus de l’effet néfaste sur le comportement, c’est l’adhérence qui est fortement réduite !
En matière de pneumatiques, on rappellera que la plupart des routières modernes sont chaussées de pneus sans chambre. Par rapport aux types avec chambre, les progrès qui ont été obtenus en
matière sécuritaire sont énormes.
Il faut savoir qu’un pneu équipé d’une chambre à air a souvent la mauvaise habitude
de se dégonfler instantanément ou presque.
Un « tubeless » ne perd en principe sa pression que lentement. Sauf coupure ou déchirure, on a tout le temps de constater une anomalie de comportement ce qui incite à l’arrêt avant d’avoir un pneu plat.
Enfin, notamment si on achète une moto d’occasion, il faut toujours être sûr que les jantes prévues pour des pneus sans chambre sont montées avec des pneus de ce type et vice-versa.
Les pneus des deux types étant différents, les jantes le sont tout autant. Trop de gens l’ignorent, une méconnaissance que l’on trouve parfois même chez des professionnels.
Tout amateur ne peut s’élever au titre de « pneumatologue », terme imaginaire à ne pas confondre avec l’appellation bien réelle de «pneumologue». Ce dernier soigne les gens (souvent des fumeurs ou ex-fumeurs), le premier est un spécialiste (autoproclamé) des pneumatiques.
Vaste sujet que celui-là car l’offre est vaste. Pour être sûr de ne pas se tromper, la prudence voudrait que l’on suive toujours les conseils du constructeur. C’est dans le manuel de l’utilisateur de la moto que l’on trouvera une marque et un type ou deux, voire trois, avec dans tous les cas, les mêmes dimensions.
Si on veut choisir une autre marque, on respectera impérativement les dimensions et les spécificités d’origine. On n’hésitera pas à se faire conseiller par un spécialiste du pneu et plus encore par un bon concessionnaire.
Un bon garagiste moto est celui qui devrait être l’homme de confiance. Ce connaisseur est à même de bien conseiller l’utilisateur, et pas seulement dans le domaine des pneus.
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