Page 31 - Le savoir-(sur)vivre
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Le motard voit généralement dans son engin beaucoup plus qu’un outil lui permettant de se déplacer.
C’est un jouet qu’il apprécie et dont il est fier. Il en sera d’autant plus fier que son deux roues brille de tous ses éclats. Pour cela, il faudra garder l’engin aussi propre que possible. Pour le vrai motard, nettoyer sa moto n’est pas une corvée mais un plaisir.
C’est aussi un plaisir utile dans la mesure où c’est en nettoyant son scooter ou sa moto que l’on apprend à connaître cet engin jusque dans les moindres détails. Et, cerise sur le gâteau, cette mise à neuf méticuleuse permet de déceler toute anomalie, fut- elle minime.
Même sans être un technicien expérimenté, en passant et repassant la main sur chaque composant, on remarquera qu’un boulon est en train de se desserrer, que la chaîne est trop détendue, que la bande de roulement d’un pneu commence à être fort usée ou qu’un flan porte les traces d’une entaille.
Comme disait à ses fils le laboureur de La Fontaine : « ne laissez nulle place ou la main ne passe et repasse ».
Il convient encore de savoir que la position de conduite d’une moto doit être adaptée à chaque morphologie. Cela passe parfois au second plan pour les scooters parce que les possibilités de réglages sont plus limitées et que, par sa conception, le scooter est plus passe-partout,
mieux adapté à chaque individu.
Si on achète une moto neuve, le concessionnaire consacrera quelques minutes à vous expliquer les détails d’utilisation et à bien positionner les commandes ainsi que les rétroviseurs.
Celui qui achète une moto d’occasion devra se débrouiller seul et contrôler que les deux leviers d’embrayage et frein soient dans un alignement naturel, sans casser les poignets.
Sélecteurs de vitesses et pédales de frein doivent être disposées à bonne hauteur et si la hauteur de selle est réglable, il convient d’en profiter.
LE SAVOIR-(SUR)VIVRE
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