Page 37 - Le savoir-(sur)vivre
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C’est vrai que nombre d’entre eux ont un comportement agaçant. En fait, il y a chez les cyclistes comme chez les motards des individus - mais ce n’est pas une majorité - qui se croient tout permis, qui pensent avoir tous les droits ou qui se les approprient.
Dans ce partage de la route, apprenons à respecter tous les usagers et à prévoir leur comportement. Avec les cyclistes par exemple, on tiendra compte que ceux-ci cherchent généralement à ne pas perdre leur élan et encore plus à ne pas s’arrêter. Admettons qu’à la force des jarrets, la relance demande beaucoup d’énergie.
Reste la catégorie la plus faible qui se trouve particulièrement bien représentée en milieu urbain : les piétons. Cette catégorie se divise elle-même en différents groupes.
On y trouve des enfants inconscients, des ados qui se permettent n’importe quoi, des hommes et des femmes dont l’essentiel des neurones sont réservés à l’usage du sacro-saint smartphone.
Enfin, il y a encore les personnes âgées, qui, au fil des années, sont de plus en plus nombreuses ce qui ne les empêche pas de devenir de plus en plus lentes et parfois de plus en plus hésitantes dans le trafic.
Il est vrai que ces différents types d’usagers faibles (dont on reparlera plus en détail) n’ont pas toujours le comportement que l’on souhaiterait.
Mais il n’y a rien d’autres à faire que d’être patient, compréhensif et vigilant face à tous ceux-là.
Tel est le prix d’un partage harmonieux de la voie publique. Et puis, celui qui est prudent à moto peut se rappeler qu’un jour, il fera aussi partie des vieux !
LE SAVOIR-(SUR)VIVRE
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Dans la circulation, la base de l’harmonie débute par le respect des autres.