Page 71 - Le savoir-(sur)vivre
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C’est la raison pour laquelle, pour passer une bonne journée en groupe, chacun doit se montrer extrêmement prudent et les moins rapides ne doivent jamais forcer leur talent pour suivre les autres.
Cette approche raisonnable leurs épargnera de gros risques et s’ils retardent un peu les autres, ils les retarderaient beaucoup plus si, par malheur, l’un d’eux était immobilisé et s’il fallait attendre l’arrivée d’une ambulance...
Revenons à la circulation et ses nombreux acteurs en restant dans le domaine des deux roues, mais sans moteur cette fois. Ces pédaleurs sont des gens courageux qui se déplacent à la force du jarret. Ils constituent un groupe que le motard doit respecter. Le cycliste est généralement attentif à ce qui se passe autour de lui.
Par instinct de conservation dans la circulation, il reste aux aguets en permanence. Malheureusement, certains adeptes de la
pédale se croient tout permis et n’hésitent
pas à forcer le passage. Ceux-là savent qu’ils sont les usagers faibles et trouvent normal qu’on ralentisse pour leur céder le passage en toutes circonstances.
Il faut se montrer courtois vis-à-vis du cycliste, par exemple en ralentissant pour le laisser passer sans que l’adepte de la petite reine ait à casser son élan.
En le dépassant, on s’écartera largement de manière à ce que si le pédaleur fait un écart, par distraction ou pour éviter un trou, on ne risque pas de le frôler ou de l’accrocher.
Par ailleurs, de manière générale, on se méfiera des cyclistes et plus spécialement des plus sportifs d’entre eux qui, alors que vous hésitez à ralentir, eux n’hésitent pas à vous couper la route parce qu’ils veulent garder leur moyenne horaire.
Il ne faut pas oublier que le cycliste ne dispose pas d’un excellent équilibre à basse vitesse, qu’il ne profite généralement pas de rétroviseur ni de clignotants. Il n’aime pas ralentir ou s’arrêter, car
la relance lui demande une dépense d’énergie conséquente.
On vous parlait, dans les lignes qui précèdent, des cyclistes, plus ou moins aguerris. Hélas, la crise du Covid aidant, les cyclistes se sont multipliés dans
nos campagnes et plus encore dans nos villes.
On peut regretter cette multiplication, non pas pour le principe (vive la mobilité douce !), mais parce qu’on trouve parmi cette nouvelle catégorie d’usagers, une multitude d’individus qui ont découvert ou redécouvert le vélo sur
le tard.
Ils sont trop souvent inexpérimentés et peu doués. Ils n’ont pas beaucoup d’équilibre, sont incapables de rouler
droit ou de freiner énergiquement.
Il convient de tout mettre en œuvres pour qu’une balade entre copains ou copines ne se termine pas par un drame.
LE SAVOIR-(SUR)VIVRE
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