Page 87 - Le savoir-(sur)vivre

Il est vrai qu’il est stupide de se raidir et de choir avec les bras raides comme des bouts de bois alors qu’on est équipé d’un casque, de gants et d’une veste et d’un pantalon comportant des renforts. Il est primordial de toujours essayer de rouler sur soi-même. On évite ainsi de se faire mal aux membres.
- Je suppose que les airbags qui sont intégrés aux combinaisons des pilotes sont d’une très grande efficacité, dit encore la judoka.
Je suis toujours très impressionnée quand à la TV je vois des chutes qui surviennent à très grande vitesse. On voit le pilote glisser sur le dos, ou rouler, ou les deux.
Et après avoir parcouru au sol une distance impressionnante, il se relève sans la moindre blessure, enfin, le plus fréquemment.
Certes, les pilotes de vitesse se blessent quand même relativement souvent, mais eu égard à ce qu’ils effectuent comme cabrioles, on peut franchement s’étonner que les blessures ne soient pas plus fréquentes.
Quant ils se font mal, c’est soit qu’ils percutent un obstacle, soit qu’ils se reçoivent mal lors d’un atterrissage consécutif à une éjection de la moto. Lors d’une cabriole, monter en l’air est sans souci, c’est l’atterrissage qui est problématique.
En virage sur circuit, même à très haute vitesse, lorsqu’un pilote dérape et tombe, la suite n’est en général qu’une longue glissade sans conséquence en dehors des dégâts à la moto et à l’esthétique des équipements qui en portent les traces.
Sur les circuits de vitesse modernes, la piste est entourée de dégagements et les pratiquants sont particulièrement bien équipés.
Au quidam qui se contente de piloter gentiment sur la route d’en prendre de la graine en matière d’équipement.
LE SAVOIR-(SUR)VIVRE
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Le kimono ne constitue certainement pas un équipement adéquat pour le motard. Pourtant, il est évident que le judo est un sport qui mérite d’être approché, notamment pour son étude des chutes.