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Egzamin maturalny na poziomie dwujęzycznym 195
Wymaganie szczegółowe
I. Zdający posługuje się bardzo bogatym zasobem środków językowych (leksykalnych – w tym
związków frazeologicznych, gramatycznych, ortograficznych), wykazując się wysokim
poziomem ich poprawności […].
Zasady oceniania
1 pkt – poprawna odpowiedź.
0 pkt – odpowiedź niepoprawna albo brak odpowiedzi.
Rozwiązanie
7.1 C
7.2 D
7.3 A
7.4 B
7.5 A
Exercice 8 (0–4)
Lisez le texte. Complétez les espaces vides (8.1–8.4) en transformant les mots entre
parenthèses de manière à obtenir un texte cohérent et logique.
L’orthographe est prise en compte dans l’évaluation.
LA RENCONTRE D’UN SITE ET D’UN CULTE
Au début de notre ère, la région qui s’étend entre le Cotentin et les
8.1 (haut) ____________________ de Cancale était couverte d’une vaste forêt de Scissy.
Plusieurs fois, la mer avait envahi ces terres, puis elle s’était retirée au cours des périodes
de 8.2 (glacer) ____________________, l’érosion modelant sur des millions d’années
le paysage : une vaste zone très plate d’où émergeaient trois énormes blocs dont la matière
très dure, granite ou granulite, avait mieux résisté à l’usure des eaux que les roches
8.3 (environner) ____________________. Le mont Tombe, qui deviendra le Mont
Saint-Michel, était l’un d’eux. Tombe devait son nom soit au vieux terme celtique « tun »,
l’élévation, soit au latin « tumba » que l’on peut traduire par tombeau. Cette dernière
étymologie est séduisante, car une légende rapporte qu’une grosse dalle de pierre, peut-être
la couverture d’un dolmen, occupait le sommet du Mont au moment des premières
constructions. Il fallut écarter ce bloc. Personne n’était assez fort pour y parvenir. Ce fut un
des premiers miracles du lieu : un petit garçon, douzième fils d’un ouvrier
8.4 (nom) ____________________ Bain, fit tomber la lourde pierre, là où l’on bâtirait
la chapelle Saint-Aubert.
Cette région, aux confins de la terre et de la mer, portait une charge magique et, très tôt,
des ermites et des gens pieux, vivant comme des pauvres, vinrent lui demander refuge.
D’après Jean-Paul Benoît, Le Mont Saint-Michel
