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88   Sébastien Lepreste de VAUBAN. 1633-1707. Ingénieur architecte des fortifications, maréchal de France.
                    L.S. (à M. Descouzeaux). A Montroyal, 5 juin 1688. 4 pp. bi-feuillet in-4.
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                    Intéressante lettre de Vauban faisant part de l’avancement des travaux des fortifications et du fort de
                    Brest. (…) Comme on n’est pas encore sitost prest de travailler à la 2  forme de Brest, et que jespère y aller avant cela, nous
                                                                     e
                    déciderons vous et moy du fort et de la maison de M. Parengeau (…). Il veut s’épargner la charge d’une écluse et envisage
                    en conséquence un eschoüage à Pontaniou pour les petits vaisseaux. Vous auriez esté un fort brave homme si en me mandant les
                    radoubz du Soleil-Royal et du Triomphant vous eussiez bien voulu me dire ce qu’il en a cousté pour chacun (…). Il lui a adresser
                    le dessin des vues des forts, mais il n’a pas songé à la halle. Il demande à son correspondant d’agir comme il
                    convient et de s’entendre sur ce sujet avec M. de Seignelay. Vauban se plaint ensuite d’un de ses officiers qui est
                    parti pour son mariage, sans l’en avoir averti ; Cette personne est odieuse (…) et pour la Marine, un déplaisir très sensible
                    pour ses amis (…).




































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               89   Sébastien Lepreste de VAUBAN. 1633-1707. Ingénieur architecte des fortifications, maréchal de France.
                    L.A.S. Givet Notre-Dame, 17 février 1703. 2 pp. bi-feuillet in-8.
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                    Remerciements  de  Vauban qui vient d’être  élevé  à  la dignité  de  Maréchal  de  France,  pour les
                    compliments adressés par un prince. J’ay receu, Monseigneur, cette dont il a peu a Vostre Altesse Sérénissime m’honorer
                    en conséquence de la dignité à laquelle il a pleu au Roy de m’élever. Je ne sçaurais assez vous en marquér ma reconnaissance ce que
                    je puis avoir l’honneur de vous dire et que j’en suis pénétré à un point qui ne ce peut exprimer, tant l’honneur de votre souvenir m’a
                    fait de plaisir (…).








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