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95 Mélanie WALDOR. 1796-1871. Femme de lettres, poète et romancière.
Manuscrit aut. 1828-1850. 152 pp. in-4, des ratures et corrections, cahier relié plein maroquin à long grain
rouge, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, guirlande dorée encadrant les plats, coupes et bordures int.
guillochées, tranches dorées (reliure de l’époque) ; dans un emboitage de luxe plein chagrin noir.
600/800
Beau recueil de poésies romantiques composées dans sa jeunesse par Mélanie Waldor, la plupart
d’entre eux datées et repris entre 1828 et 1835, alors qu’elle était la maitresse d’Alexandre Dumas. Il est
précédé par 2 pages de pensées (1847-1849) évoquant notamment Desbordes-Valmore ; Il n’ya que vous, Marceline,
à qui je veuille remettre mon âme et ma vie, pour qu’on en fasse des lignes et des gages ! Elle seule fera ma biographie si je meure avant
elle (…). Parmi les poèmes que l’on trouvera dans ce cahier : Le Pêcheur (imitation de Goethe), c. 1828 ; La grand-mère
malade (1829) ; La Foi (1830) ; Sur la mort d’une jeune fille, élégie (c. 1828 et complétée en 1855) ; Au comte de Paris
(1842) ; LA jeune fille et le fossoyeur (1828) ; La veillée, fabliaux (1829) ; Eliza (1828) ; L’arbre impérial, à S.A.R. la grande
Duchesse de Bade (1853) ; A Mme Babois (1828) : Hélène (1829) ; La Bretagne (1831) ; Le Roi de Thulé (c.1832) ; A mon
père, à ma fille (1843) ; A M. Guizot, sur la mort de son fils ; LA mère Godin (1830) ; Ermenoville (c. 1830) ; Promenade au
jardin de Monceaux (1830) ; A la duchesse de Berry (1829) ; L’Espagnole (1829 puis repris c. 1835), etc.
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