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9 Antoine-Joseph comte de BARRUEL-BEAUVERT. 1756-1817. Publiciste royaliste, un des rédacteurs des
Actes des Apôtres, cousin de Rivarol. 4 L.A.S. à d’Audiffret. Paris, Genève, 1788-1804. 3 pp. in-8, 6 pp. in-12 dont
avec en-tête, adresses au verso.
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Novembre 1788. Correspondance familiale évoquant la grossesse de sa cousine en Languedoc ; il détaille tous
ses noms et titres ainsi que ceux de sa femme née de Cauchon de Maupas, pour le baptême de l’enfant dont le
marquis d’Audiffret sera le parrain ; mention d’une affaire impliquant le duc d’Orléans et une autre mentionnant
Payan. Août 1802. Il lui apprend la fin de sa captivité. Il y a cinq semaines, mon cher d’Audiffret, que l’ordre arriva de
me faire traduire par la Gendarmerie, de la Tour du Temple où j’étais claquemuré depuis 30 mois (qui complettent mes 9 ans de
captivité non-interrompue) à l’Ile d’Elbe, où je devais rester indéfiniment en surveillance. J’aurais été vraisemblablement 3 ou 4 mois
en voyage ; couchant toutes les nuits dans des cachots humides et malsains (…). J’étais prêts à partir quand le 15 août, jour de la fête
du 1 Consul, une main devenue amie [Joséphine de Beauharnais], obtint du chef de l’Etat la promesse que je resterais à Paris
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(…). Détails sur sa libération et la surveillance de la Police. Juin 1804. (…) Sa Majesté l’Impératrice, providence que
le Ciel nous a donné pour nous consoler, nous secourir et nous faire oublier les maux que nous avons soufferts depuis 1789, a bien
voulu recevoir ma femme, ma fille âgée de 4 ans et moi-même. Elle nous comble de bonté (…). Il a la promesse d’être employé
et sera reçu au château de St-Cloud. Genève, messidor an XII. Relative à son emploi d’inspecteur des poids
et mesures dans les départements du Léman, du Jura, de l’Ain, du Montblanc et du Doubs que lui a fait obtenir
l’Impératrice Joséphine et dont il parle chaleureusement.
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