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18   Alexandre BERTHIER. 1753-1815. Maréchal d’Empire, major général de Napoléon, prince de Neuchâtel et
                    de Wagram.
                    11 L.A.S. et 6 L.S. à M. Huguet. 1807-1808. 19 pp. ½ in-4 et in-12 et 7 pp. in-4.
                    300/400
                    Correspondance avec son chargé d’affaires, relative à l’acquisition des bois et chasses de Grosbois qui
                    appartenait à Barras.
                    Décembre 1807 ; les projets sur les terres de sa ferme lui conviennent ; J’ai la réponse de M. Barras pour les bois près
                    Gros-Bois. Il me mande qu’on lui en a offert 430,000 fr, il en veut, dit-il, 500,000 fr. Je lui ai répondu que la valeur réel était de
                    1300 fr. l’hectare, qu’à 1400 fr. c’était payer la convenance (…). Qu’enfin, je lui offrait pour mon dernier mot 450,000 fr dont
                    300,000 comptant (…). C’est un peu cher mais la convenance m’a décidé à ce prix. Si je tenais, j’emprunterai les 300,00 fr jusqu’à
                    ce que j’ai vendu mes domaines de Pologne dont on m’offre 850,000 fr. (…). Vous voyez que malgré mes dépenses, je les règle à
                    me conformer à mes ressources (…). Avril 1808 : (…) Je ne vois pas pourquoi vous suspendez de traiter de l’acquisition des bois
                    de M. Barras. Envoyez moi la lettre du duc de Dantzig et vos réflexions. Je vous répondrai. Icy ou partout ailleurs, je suis comme
                    à Paris (…). Le lendemain, Berthier lui envoie les pouvoirs signés ; J’ai pris des renseignements et rien n’était plus faux
                    que le bruit de la diminution des notaires. On se plait toujours à tourmenter ! (…). Mai 1808 : il approuve ses dispositions
                    concernant un gardien à Fontainebleau et instructions au régisseur pour la conservation des bois. Marchez pour les
                    bois de Barras dans la direction que nous sommes convenus (…). Il souhaite que tout soit en règle, auquel cas il renoncera
                    à tout ; il est toutefois heureux de l’acquisition des 670 arpents supplémentaires. Berthier le prie aussi d’aller voir
                    Mde Visconti et de lui offrir ses conseils concernant la succession de son mari. Juillet 1808 : l’affaire trainant dans
                    les pourparlers, il envoie M. Franqueville pour inspecter les bois ; il rappelle qu’il ne veut faire d’affaire que si cela
                    se présente comme une bonne acquisition. Fin juillet, il écrit au duc de Dantzig pour qu’il prévienne Barras qu’il
                    renonce à l’achat des bois. Il a demandé à Revenel de mettre à disposition 35 mille francs pour Mde Visconti.
                    Septembre 1808 (…) il n’ya aucune crainte pour l’acquisition des bois de M. Barras s’il les tient directement de la Nation. Dans
                    la vente des biens nationaux, la nation n’est point mineur et du moment que la vente a été faite, d’après les loix et les formes voulues,
                    l’acquisition est faite et l’on ne recherche point les titres (…). Il l’invite à aller voir de sa part, le Directeur des Domaine
                    sur ce sujet. Etc.




               19   Alexandre  BERTHIER. 1753-1815.  Maréchal
                    d’Empire, major général de Napoléon,  prince de
                    Neuchâtel et de Wagram.
                    5 P.S. 1806-1811. 5 pp. in-folio, dont avec en-tête
                    du  major-général,  cachet  humide et  2  cachets  de
                    cire. Joint 2 portraits du maréchal.
                    200/300
                    Ordres  et  laissez-passer  pour le sieur  Rives,
                    secrétaire  particulier  de Berthier, employé
                    au grand état-major.  1806  : permission pour
                    accompagner la dépouille  du  général  Vallongue  ;
                    ordre pour rejoindre le  quartier  impérial  ;  ordre
                    pour  se rendre en poste  à  Varsovie  en  marchant
                    jour  et  nuit  ; 1807  laissez-passer pour  se  rendre à
                    Paris depuis Osterode ; 1811 ordre pour rejoindre
                    Boulogne en poste, après le départ de l’Empereur.
                    Joint une lettre du comte François en réponse à une
                    recommandation de Berthier pour son -secrétaire
                    (janvier 1814).





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