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27   François-René de CHATEAUBRIAND. 1768-1848. Ecrivain, homme politique.
                    Manuscrit aut. S.l.n.d. 2 pp. in-4, nombreuses ratures et correction.
                    500/700
                    Extrait autographe de Chateaubriand, tiré de son manuscrit des Martyres publié en 1809. Passage où il
                    est question de la mythologie antique. (…) Je ne sais si je dois revenir sur la question de l’épopée en perse. Les littérateurs
                    [corrigé pour Les critiques] de toutes les opinions semblent l’avoir abandonnée comme une inutile dispute de mots. (…) On ne peut
                    anéantir l’autorité d’Aristote et le peuple de Télémaque. [Je n’ai rien à ajouter… corrigé pour :] Je renvoie le lecteur à ma préface
                    (…). Je rapporterai seulement la réflexion ingénieuse d’un critique : si la versification fait l’épopée, a-t-il dit, il en résulte que l’Iliade,
                    l’Odysée et l’Enéide, la Jérusalem, sont des romans dans nos traductions en prose, et des poëmes en grec, en latin et en italien. L’éloge
                    le plus délicat qu’on ait peut-être fait du Télémaque, est celui que j’ai lu dans je ne sais quel journal (…). Etc.
                    Est joint une note critique du temps sur l’édition du poème des Martyres.


               28   François-René de CHATEAUBRIAND. 1768-1848. Ecrivain, homme politique.
                    Manuscrit avec corrections aut. S.l.n.d. 9-1 ff. in-4, nbses ratures et corrections.
                    500/700
                    Manuscrit extrait des Mémoires d’Outre-Tombe à propos de Guizot « alors fort jeune et peu connu » ;
                    Chateaubriand dresse un portrait du futur ministre, jusqu’à son accession au pouvoir en 1830 ; (…) M.
                    Guizot avait aussi donné sa démission ; c’est-à-dire une demi-démission. J’avais jetté par la fenêtre Rome, une ambassade et 200
                    mille livres de rente. M. Guizot s’était dépouillé de la place de conseillers d’Etat ; mais il avait gardé celle de professeur, car il faut
                    bien que les doctrinaires soyent nourri par l’Etat (…). Les journées de juillet [ayant trouvé député le professeur] il en est résulté
                    qu’il me doit son élévation politique ; aussi est-ce sous un ministère dont il faisait partie que j’ai été confié à la garde de M. Gisquet.
                    […] Toutefois, M. Guizot m’a défendu contre ceux qui m’attaquaient à propos de mon refus de serment [biffé : au Roi Philippe].
                    Il disait que […] ma position particulière m’avait nécessairement obligé à demeurer fidèle. Il faut une grande élévation de caractère
                    (…). Etc.







































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