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12   Alexandre BERTHIER. 1753-1815. Maréchal d’Empire, major général de Napoléon, prince de Neuchâtel et
                    de Wagram.
                                                 e
                    L.S. et P.S. Paris, 18 mars 1793, l’an 2  de la République ; 9 août 1790. 1 pp. in-4 ; 1 pp. pré-imprimée du Trésor
                    Royal. Joint 2 portraits dont avec vignette gravée du Pont de Lodi.
                    250/300
                    Protestation auprès de la Convention contre des dénonciations calomnieuses, et se justifiant de tout
                    républicanisme. Il demande, au nom de la liberté, des droits sacrés de l’homme et de la justice, de faire lire son adresse
                    pendant la prochaine séance devant les représentants du peuple ; Elle dément les calomnies annoncées contre moi au sein
                    de la convention, calomnies qui ont influencés l’opinion de l’assemblée sur la question préalable adopté sur le rapport fait par Carro
                    (…) au nom du Comité de la Guerre. Je pars comme soldat, et ma réputation doit être aussi pure que le sang que je
                    vais verser pour la patrie (…). Il signe « le républicain, maréchal de camp, Alexandre Berthier ».
                    JOINT une quittance du Trésor royal pour son traitement d’aide maréchal des logis de l’armée en 1790. Joint
                    une copie des états des services du maréchal Berthier (de janvier 1839, 1 pp. in-folio).


               13   Alexandre BERTHIER. 1753-1815. Maréchal d’Empire, major général de Napoléon, prince de Neuchâtel et
                    de Wagram.
                    L.A.S. « B » (à la marquise Visconti). A Sens, le 4 frimaire. 2 pp. 1/3 bi-feuillet in-12.
                    300/350
                    Rare lettre intime du futur maréchal à son grand amour, la marquise de Visconti. (…). Je profite d’un instant
                    pour te donner de mes nouvelles et te dire, mon amie, combien j’avais hier soir le cœur navré lorsque j’allais te faire mes derniers
                    adieux. Je n’ai trouvé un peu de soulagement que dans les larmes que j’ai versé (…). C’est dans l’absence que je sais combien je te
                    suis attaché, mon cœur ne pense qu’à toi et ne soupirera que pour toi. Surtout mon amie, pense à m’envoyer ton portrait que j’aurai
                    de plaisir à embrasser et à le porter sur mon cœur (…). Quelle différence d’être seul et de s’éloigner de celle qui vous fait aimer la
                    vie. Je suis ici avec le petit Beauharnais et plusieurs de ses camarades. Ils (sont) tous dans ma chambre à m’ennuyer et à me
                    demander des nouvelles. Il y a 3 jours qu’ils sont partis… demain au soir je serai à Dijon (… …). Je t’embrasse comme je t’aime
                    et mes baisers sont brulants. Ton amant et ton meilleur ami. B.
                    JOINT une Lettre aut. et un billet d’Elisabeth princesse de Wagram (née de Bavière), épouse du maréchal
                    Berthier (1829 et 1842, 3 pp. in-12). Joint une lettre de Louis-Napoléon, fils du maréchal Berthier, à propos de
                    la translation des cendres de sa mère (1850, 1 pp. in-4).



               14   Alexandre BERTHIER. 1753-1815. Maréchal d’Empire, major général de Napoléon, prince de Neuchâtel et
                    de Wagram.
                    P.S. Au Q.G. 28 messidor an 6 (16 juillet 1798). 1 pp. in-4, en-tête du citoyen Alexandre Berthier, chef d’état-major
                    général.
                    700/800
                    Ordre au général  Vial de prendre position avec  sa  division,  quelques jours  avant la Bataille des
                    Pyramides. Le Général en Chef  [Bonaparte] ordonne au général Vial de se rendre demain 29 avec sa division à Aboud-
                    Nichabé où il prendra position. Il partira à deux-heures du matin.













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