Page 8 - TPE SOUVENIRS ET MEMOIRE
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La formation des souvenirs...










                             C o m m e n t   l a   c r é a t i o n   d e   n o s


                             s o u v e n i r s   s e   d é r o u l e - t - e l l e ?



                      La création de nos souvenirs fait appel à notre mémoire.
          Notre cerveau est un organe complexe comptant 86 000 000 000 neurones !
           Plusieurs parties de celui-ci interviennent car la mémorisation n’est pas
                                                     spontanée.

      Un souvenir fait intervenir plusieurs aires du cortex cérébral. Nos neurones sont
         connectés par des synapses. Ces synapses sont plastiques : elles peuvent se
       modifier et changer de force pour tisser un lien plus fort entre deux neurones.
       Lorsqu’une série de connexions synaptiques est stimulée de façon répétée, ces
        connections vont se renforcer : cela va améliorer la transmission des signaux
                  entre ces cellules nerveuses pour former un réseau persistant.
              On parle d’assemblée cellulaire. Ce processus est le fondement de la
                                    mémorisation et de l’apprentissage.

        Lors de l’action, tous nos sens (ouïe, odorat, vue, goût, toucher) et toutes les
      aires de notre cerveau sont en éveil afin d’analyser les informations du moment.
      Pour les stocker, ces informations passent par les hippocampes (un dans chaque
       hémisphère) : ces derniers ordonnent aux informations de revenir là d’où elles
      viennent pour y rester. Cela participe à créer des liens entre différents éléments
      qui constituent cette épisode pour que ce souvenir constitue un "bagage unique
                                                           ".



                                    P o u r q u o i   l e s   s o u v e n i r s


                               p e u v e n t - i l s   s e   d é t é r i o r e r   ?


          Lorsque l’on dit « j’ai oublié », cela peut être un problème d’interférence :
                   par exemple, on pense à un nom alors que ce n’est pas le bon
                                   et cela nous empêche de le retrouver.
        Nos souvenirs peuvent se détériorer. Si les potentialisations de longue durée
           ne sont pas entretenues ou répétées, les connexions synaptiques vont se
            relâcher : c’est le phénomène de dépression à long terme, c’est-à-dire
          l’inverse du processus de potentialisation à long terme. Ainsi, certaines
           assemblées de neurones peuvent disparaître, et avec elles, nos souvenirs.

           Notre mémoire commence à modifier notre souvenir seulement quelques
       heures après qu’il est eu lieu. Notre cerveau contient des millions de souvenirs
                       mais 90% des informations d’une journée sont effacés.
       Quand on nous demande de ne pas mentir, cette action n’est pas réalisable car
        les vrais souvenirs des faux sont difficiles à cerner. C’est pour cela que ne pas
         mentir est quasiment impossible puisque nous le faisons inconsciemment...


           MAÎTRE Elizabet, RODRIGUEZ Salomé, DURIF Justine 1ère S3 - TPE - Lycée Max Linder - Page 8
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