Page 17 - regards d'un promeneur à paris - 2ieme partie
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« Cerisier blanc, Printemps »





                      Les longues branches de fleurs chargées,                                           C’est ainsi ; mais au jardin des plantes, un peu plus loin

                      s’épanouissent à Paris, immobile tourbillon.                                       les boutons d’or, les jeunes pousses, ont leur revanche,

                      Comment fait-il le vieux cerisier du Japon,                                        ils regardent en souriant la profusion de fleurs blanches.

                      pour engendrer encore cette voute étoilée ?





                      Un peu cachée, au cœur de la nuée blanche et rose,

                      il y a une seule source pour qu’irrigue la sève.


                      Les racines, sous terre, y travaillent sans trêve,

                      même pour les champignons bavards, pas de pause.




                      Malgré son vaste chapiteau immaculé, l’arbre se repend.

                      Sa soif et sa faim ne laissent que peu de place,


                      aux herbes du jardin, aux graminées qui passent.

                      A son pied rien ne pousse, il a tout pris pour rester vivant.










  © Erick Gaussens Hillwater - 2023
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