Page 19 - regards d'un promeneur à paris - 2ieme partie
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« Un remède à la solitude »





                                  Parfois, on a besoin de solitude.                                                     Ce fugace plaisir bouscule le somnambule,


                                  La vie est pesante, la vue brouillée.                                                 brise de soleil dispersant les songes gris.

                                  Les gestes empreints de lassitude,                                                    Léger souffle sur sa joue, un vol de libellule,

                                  tout pesant de spleen, ont capitulé.                                                  et son regard s’ouvre sur le jardin fleuri.





                                  Pour échapper à l’attrait du repli intranquille,                                      Là devant lui : des marches noyées de verdure,

                                  un pas puis l’autre, aux Buttes on déambule.                                          un paisible escalier dessine un calme chemin.

                                  On entend vaguement la rumeur de la ville,                                            De sa solitude fatiguée ne reste qu’une épure,

                                  sur laquelle dansent des oiseaux funambules.                                          qu’effacera doucement un vent doux et serein.





                                  Cachés dans l’arbre, ils se mettent à chanter :

                                  les trilles enchainées, lui font lever la tête.

                                  Un léger sourire de ses yeux embrumés,


                                  s’invite doucement dans sa rêverie inquiète.






  © Erick Gaussens Hillwater - 2023
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