Page 91 - Paul THUNISSEN
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Force est de constater qu’aucun de ces objectifs n’est une réussite. Pourtant
des rapports fréquents analyse les conséquences des conflits dans le monde,
les violences sexuelles lors des conflits, les arrestations arbitraires, les
exécutions sommaires, etc. mais rien ne change. La meilleure preuve est la
résistance du centre de détention à Guantanamo à sa fermeture. Même Barak
Obama s’y est cassé les dents.
L’ONU compte actuellement près de 200 nations qui sont loin d’être unies. Il
vaudrait mieux créer une Organisation européenne qui, en partenariat avec
l’O.E.A.E. (l’Organisation des Etats Africains Emergents) serait chargé du
maintien de la paix dans nos anciennes colonies. Ce serait un juste retour des
choses.
Réduction de la zone euro
Raisons des dettes souveraines
Jusqu’à présent, les multiples rencontres coûteuses des chefs de gouvernement
européens visant à trouver une solution aux dettes souveraines n’ont jamais rien donné,
sauf peut-être le constat qu’au sein de la zone Euro, le fossé semble se creuser entre
des pays tels que la France et l’Allemagne, et le reste de l’Europe.
Notons en passant que les dettes souveraines européennes ne sont pas nécessairement
dues à une mauvaise gestion des pouvoirs publics, mais à deux facteurs : Le premier
est la suppression des Accords de Bretton Woods et leur remplacement par les Accords
de la Jamaïque. A cette époque, le président du FMI était un belge : Willy Declercq. Le
second, c’est la crise de 2008 provoquée par l’industrie financière eu égard à ses
placements à risques appelés « placements toxiques » ou subprimes. Les banques ont
alors mutualisé leurs pertes en imposant aux états (et donc aux citoyens) de les
renflouer. Quant à leurs profits, les banques continuent à les capitaliser.
Une zone euro à deux vitesses
Avant 1971, le dollar était lié à l’or et les monnaies s’échangeaient selon une grille de
lecture logique. Après la rupture des accords de Bretton Woods, les monnaies ne furent
plus liées qu’à la confiance dans la bonne santé économique des états.
Les états qui jouissaient de l’économie la plus florissante ont pu augmenter leur masse
monétaire grâce à la monnaie fiduciaire – c’est-à-dire monnaie jouissant de la confiance
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