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De ce fait, les stéréotypes de genre (entre les hommes et les
             femmes) sont encore présents. De fait, l'activité sportive choisie par
             les enfants (ou souvent leurs parents quand ils sont très jeunes) est
             souvent basée sur les valeurs qu'elle apporte à ceux qui la
             pratiquent : grâce, souplesse, agilité pour les filles ; endurance,
             rapport de force et esprit de compétition pour les garçons.

             En 2014, il y a près d'une personne sur deux qui est d'accord avec
             l'idée que certains sport conviennent mieux aux filles qu'aux garçons
             et inversement.








                    3) Dans la sphère domestique.




                    Depuis les années 1970, en France, l'égalité entre les hommes
             et les femmes est reconnue par tous dans le principe. C'est une
             avancée considérable par rapport à une époque, encore proche,
             durant laquelle la tradition, comme le droit, s'accordait au contraire
             sur l'infériorité, considérée comme naturelle, des femmes.

                    En 2010, en moyenne, les femmes consacraient environ 3
             heures et demi par jour aux tâches domestiques (que ce soit le
             ménage, les courses, s’occuper des enfants, etc.) alors que les
             hommes eux y consacraient en moyenne 2 heures par jour, selon
             l’Insee. Mais les femmes passent deux fois plus de temps que les
             hommes à faire le ménage et à s’occuper des enfants à la maison.

                    L’égalité, au sein de la sphère domestique, est loin d’être
             acquise. Ces inégalités dans la sphère domestique ont des
             répercussions dans de nombreux autres domaines pour les femmes.
             Ces inégalités les freinent dans la vie professionnelle comme dans
             l’engagement associatif (les femmes privilégient leur famille à leur
             travail). Ces inégalités de répartition des tâches peut expliquer une
             partie de l'augmentation du temps partiel pour les femmes, mais
             également leur faible présence dans les instances dirigeantes des
             associations.

              Nous pouvons également retrouver ces inégalités dans la quantité
             de temps libre entre les hommes et les femmes (lecture,
             promenade, télévision, sport, etc.). Les femmes consacrent en
             moyenne 2h45 par jour à leurs loisirs alors que les hommes y
             consacrent 3h20.



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