Page 5 - GBC French Fall 2020
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Des articles sur ce sujet brûlant ont été publiés dans toute l’industrie du golf au cours des dernières années, y compris un article signé Ian Hutchinson dans l’édition hiver 2018 de la revue Golf Business Canada, sur lequel est fondé la présente mise à jour.
 LES NOUVEAUX ARRIVANTS AU CANADA
Le gouvernement fédéral ciblait 340 000 nouveaux arrivants au Canada en 2020 (avant la pandé- mie COVID-19, laquelle a changé les activités et l’économie à l’échelle mondiale). De 2011 à 2016, le Canada a accueilli 1,2 million de nouveaux immigrants, et Statis- tique Canada estime que les immigrants pourraient représenter jusqu’à 30 pour cent de la popula- tion canadienne d’ici à 2036.
Au dernier recensement, plus de la moitié, ou 51,5 pour cent des gens de la région de Toronto étaient reconnus comme une minorité visible, tandis que dans le Grand Vancouver,lesimmigrantsforment 43 pour cent de la main-d’œuvre. Bien que les grands centres urbains aient habituellement été l’endroit où les immigrants se sont installés, le pourcentage vivant dans les provinces des Prairies telles que le Manitoba, la Saskatchewan et l’Alberta est aussi à la hausse.
Les chiffres pourraient remplir de nombreuses pages, chacune brossant une mosaïque multicultu- relle dans laquelle le golf se doit de percer. Comme nous le précisons très souvent, la participation au golf doit s’accroître.
La porte d’entrée d’un terrain de golf, particulièrement celle d’un club privé, peut s’avérer intimidante pour un nouvel arrivant au Canada, alors qu’il ne comprend peut-être pas les possibilités offertes au-delà de cette porte. Cela comprend non seulement la pratique du golf, mais aussi des
La diversité
et l’inclusion Plus importantes que jamais
possibilités d’emploi, puisque le golf est à la recherche d’employés à l’image des nouvelles communautés en croissance dans leur entourage. Il est essen- tiel de tisser des liens avec ces communautés.
LES GOLFEURS DES PREMIÈRES NATIONS
La Colombie-Britannique n’est pas uniquement à la recherche de nouveaux arrivants, elle cherche aussi les golfeurs des Premières Nations du Canada.
Il existe 198 Premières Nations en Colombie-Britannique, et selon le plus récent recensement, le pays compte 1 673 785 Autochtones, soit 4,9 pour cent de la population, par opposition à 3,8 pour cent en 2006 et à 2,8 pour cent en 1996.
Selon le recensement, l’âge moyen est de 32,1 chez cette communauté en pleine croissance partout au pays, notamment presque une décennie plus jeune que la population non autochtone. Il n’est guère étonnant que l’industrie du golf perçoive un énorme potentiel de participation chez cette jeune communauté grandissante, laquelle a également investi dans bon nombre de terrains de golf partout dans la province.
LA DIVERSITÉ DU GOLF
« La diversité : un mot profond et important, lequel compte plusieurs définitions. Dans le cas du golf, cela ne veut pas dire d’initier davantage de golfeurs au jeu, mais aussi davantage de filles et de femmes; davan- tage d’Autochtones. Ce mot signifie l’accessibilité aux golfeurs avec des difficultés physiques – les golfeurs aveugles, les golfeurs malentendants, les golfeurs qui ont été amputés. Il vise à ce que les exécutifs de l’industrie suivent l’exemple de la British Columbia Golf, le cas échéant, et reflètent davantage cette merveilleuse nation colorée », a écrit Jason Logan dans un article de la revue SCOREGolf intitulé « A More Diverse Universe ».
Golf Business Canada 5
  


















































































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