Page 7 - GBC French Fall 2020
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santé mentale, les Autochtones, les GLBTTIB et les personnes racisées (surtout celles considérées d’ori- gine chinoise ou d’Asie de l’Est) sont particulièrement vulnérables en ce moment », a énoncé M. Bach.
« En élaborant une réponse de diversité et d’inclusion adaptée aux besoins de ces employés et aux défis qu’ils affrontent, les organismes investissent en fait dans un meilleur engagement des employés et dans une croissance commerciale durable au lendemain de la pandémie. »
LE NOUVEAU GROUPE DE TRAVAIL CANADIEN SUR LA DIVERSITÉ ET L’INCLUSION
La PGA du Canada s’est récem- ment engagée à faire un examen de conscience, à reconnaître les lacunes et à joindre les actes à la parole afin de favoriser un change- ment significatif pour l’Association et le jeu qui nous passionne tous. Bien que nous ayons tous avancés à pas de géant pour favoriser l’inclu- sivité dans les communautés que nous servons, il est maintenant temps de faire un examen de conscience et de réfléchir aux façons pour nous de faire mieux.
Leur premier plan d’action consiste à créer un groupe de travail sur la diversité et l’inclu- sion. Cette équipe évaluera les possibilités pour l’Association de mieux servir un éventail de groupes généralement sous-représentés, y compris les femmes, les Autoch- tones, les personnes aux prises avec des difficultés physiques, les personnes faisant partie de minori- tés visibles et/ou les personnes identifiées comme membres de la communauté des GLBTTIB. Le mois passé, un appel ouvert a été lancé à la fois aux professionnels de la PGA du Canada et aux individus à l’extérieur de l’organisme intéres- sés à y participer.
« Nous avons reçu une réponse à l’appel extrêmement positive », a affirmé le DG de la PGA du Canada, Kevin Thistle. « Dès le début, nous visions à former un groupe diversifié d’individus ayant différentes perspectives et expériences. Il nous tarde d’écouter, d’apprendre et de travailler ensemble au sein du groupedetravailafind’adopterdes changements positifs pour notre association et pour l’industrie dans son ensemble. Il y a du travail à faire, et nous sommes disposés à le faire. »
Le groupe de travail croit que le golf a l’occasion d’agir comme catalyseur du changement, et il s’engage à faire partie de la solution. Nous serons ravis d’avoir des nouvelles de ce groupe de travail dans les mois à venir alors qu’il déterminera les prochaines étapes.
GROUPE DE TRAVAIL GOLF 20/20 SUR LA DIVERSITÉ
M. Thistle et d’autres à l’intérieur de l’industrie canadienne du golf s’intéressent particulièrement au groupe de travail Golf 20/20 sur la diversité, lequel a été créé initiale- ment par la World Golf Founda- tion, à St. Augustine, en Floride.
Steve Mona, DG de la World Golf Foundation, affirme avoir aussi des échanges avec le DG de Golf Canada, Laurence Applebaum et avec Jeff Calderwood, DG de l’Association nationale des proprié- taires de terrains de golf du Canada et directeur exécutif de l’Associa- tion canadienne des surintendants de golf.
Leur point de vue permet à M. Mona d’avoir une image plus complète du marché canadien sur le plan de la diversité et de l’inclu- sion. « Prenons par exemple, Toronto, où la culture est très diver- sifiée, et comme me l’ont précisé Jeff et Kevin, cette culture diversi- fiée fournit beaucoup de matières à penser » a énoncé M. Mona. « En
l’occurrence, prenons la diversité des fournisseurs. Des personnes de diverses nationalités entrent dans leurs bureaux afin de leur fournir une gamme de produits et services. En tant qu’organisme, ils n’y pensent même pas puisque cela est emblématique de l’ensem- ble de leur environnement ».
« Ce n’est pas nécessairement le cas pour nous. Nous comptons certaines régions métropolitaines, telles que Washington, D.C., ou la ville de New York, et d’autres régions très diversifiées, mais peu d’endroits aux États-Unis affichent de la diversité », précise M. Mona. « Cependant, certaines perceptions du golf qu’affrontent nos amis au nord de la frontière sont exacte- ment les mêmes que celles que nous affrontons ici, au sud de la frontière ».
Le groupe de travail sur la diversité compte déjà une histo- rique de 12 ans, laquelle a été lancée avec l’initiative créée en 2008, suivie d’une étude d’une année sur la diversité à l’intérieur de l’industrie américaine du golf. Cette étude a cerné quatre secteurs clés, y compris le golf récréatif et compétitif, les fournisseurs et la main-d’œuvre. L’année suivant le forum sur la diversité de 2010, lequel a rapproché les meneurs de l’industrie et de la diversité, un groupe de travail de cinq personnes a été créé. La diversité était à l’ordre du jour des principaux organismes à l’Omnium U.S. de 2015, alors que Steve Mona et Steve Schloss de la USGA se sont chargés de la présentation.
M. Mona souligne que, malgré le fait que cette réunion examinera plusieurs autres sujets, la diversité est le seul à avoir été à l’ordre du jour à chaque année depuis 2015. Il ajoute être impressionné du travail actuel des autres organismes, y compris ceux du Canada. « Les
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