Page 6 - GBC Winter 2020 FRE
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Les données afférentes à la présente étude proviennent de sources multiples, y compris des sondages auprès de golfeurs et d’exploitants de terrains de golf ciblés. Ces données ont ensuite été pondérées comme il se doit afin de refléter correctement l’univers canadien. Puis, le modèle a balisé les transactions interprovinciales de l’industrie et des consomma- teurs pour l’ensemble de l’économie, générant à la fois les impacts économiques à l’échelle nationale et provinciale. Ensemble, des dizaines de milliers de données ont été jumelées. Il a fallu une année entière pour compléter le processus.
LE PRODUIT INTÉRIEUR BRUT : LE MEILLEUR POINT DE RÉFÉRENCE Si l’on examine les résultats clés, commençons par le haut pour ensuite fractionner les éléments. Le produit intérieur brut (PIB) s’avère la valeur monétaire finale de tout bien et service produit annuelle- ment. C’est la contribution du golf envers le PIB général du Canada, laquelle dépasse les opérations de golf réelles pour y inclure tous les impacts, tels que le revenu familial et les taxes générées. Pendant l’année civile 2019, le total du PIB du golf canadien était de 18,2 G$.
Ce résultat est notable. Il montre d’abord une croissance par rapport aux résultats de 2013, lesquels, en dollars équivalents de 2019, étaient de 15,9 G$. Ainsi, notre industrie a marqué une crois- sance moyenne de 2,4 % par année par rapport aux six années antéri- eures. Un tel résultat s’avère rassur- ant. Les industries saines continu- ent de croître.
«L’étude sur l’impact écon- omique renforce encore l’incroyable impact financier, sur l’emploi, la bienfaisance, le tourisme et
l’environnement que le sport et l’entreprise du golf touchent partout au Canada», a expliqué Laurence Applebaum, président actuel de Nous sommes golf. «Cette troisième itération de l’étude donne à l’industrie du golf un aperçu important de l’étendue de notre sport sur l’économie canadienne et au sein des communautés où nous vivons, travaillons et jouons.»
C’est aussi en 2013 que le golf au Canada a commencé à rebondir graduellement après avoir été sévèrement touché à la suite de la récession, laquelle s’est avérée une faible période de croissance économique. Bien que le PIB saisisse beaucoup plus que les opérations de golf, plusieurs terrains et fournisseurs ont réussi à réaliser des gains modestes au cours des années qui ont suivi, ce qui ne semble pas concorder avec la croissance générale du PIB décrite dans l’étude actuelle.
LA FRÉNÉSIE DES DÉPENSES CHEZ LES GOLFEURS
Ce qui retient particulièrement l’attention, c’est que le PIB intègre les dépenses des golfeurs. En 2019, certains résultats clés notaient 5,0 G$ dépensés sur l’activité fondamentale des adhésions et des droits de jeu; 2,73 G$ sur l’équipement et les fournitures de golf; 1,3 G$ en restauration; et 8,2 G$ en voyages liés au golf. Ces chiffres sont impressionnants et font partie intégrante de l’histoire de la croissance économique.
Pour que tout soit clair, l’évaluation des voyages de golf avec nuitée a été élargie dans la récente étude sur l’impact économique afin de saisir aussi les dépenses à l’étranger. Bien que ces éléments ne fassent pas partie de notre PIB canadien, ils font la lumière sur la forte tendance des
golfeurs canadiens pour des voyag- es de golf et sur la valeur du golf pour l’ensemble de l’industrie touristique. Il semble également que notre produit de golf canadien ait un potentiel de hausse consi- dérable des voyages effectués par des étrangers au Canada.
Comme on peut s’y attendre en raison de la population, le total des dépenses chez les golfeurs ontariens était le plus élevé, atteignant 6,0 G$, suivi de la Colombie-Britannique à 3,4 G$, du Québec à 2,9 G$ et de l’Alberta à 2,4 G$. Cependant, au prorata de la population, les golfeurs dans les Territoires et en Alberta ont dépen- sé le plus, suivis de près par la Colombie-Britannique,puisl’Ontario et la Saskatchewan. Les golfeurs canadiens ont intégralement dépen- sé en moyenne 1,795 $ au golf.
Les lecteurs de l’étude peuvent aussi croiser ce schéma des dépens- es avec la présentation du nombre de terrains de golf dans chaque province. Par exemple, l’Île-du- Prince-Édouard compte le plus grand nombre de terrains de golf par habitant. Cela s’explique par le positionnement touristique consi- dérable dans plusieurs de leurs propriétés. Au-delà des répercus- sions touristiques, la Saskatchewan présenterait le marché du golf le plus saturé.
LE MOTEUR : LES OPÉRATIONS DU TERRAIN DE GOLF
Les opérations du terrain de golf sont essentielles à l’ensemble de l’impact économique du golf au Canada. Le terrain de golf est le moyeu de la roue sur lequel s’appuient plusieurs autres secteurs du golf. Collectivement, ils ont généré des revenus atteignant 4,3 G$ et ont enregistré 3,8 G$ en dépens- es d’exploitation.
6 Golf Business Canada
 



















































































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