Page 7 - GBC Winter 2020 FRE
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Ces résultats sont consi- dérables pour un pays relative- ment petit. Le Canada est tout de même au deuxième rang dans le nombre de terrains de golf au monde, dont certains sont des exploitationsd’envergure.Quelques- unes dépassent même la barre des 10 millions de dollars en recettes. Certains terrains des basses terres ou de l’île de Vancouver offrent le golf toute l’année. Les Canadiens sont aussi des passionnés de leur sport préféré, ce qui explique que notre participation au golf soit la plus élevée au monde. Tous ces facteurs contribuent au nombre étonnant d’exploitations de terrains de golf.
Bien que l’étude ait estimé une baisse de 5 % des rondes jouées totales par opposition à 2013, la gestion du rendement a amélioré le taux moyen par ronde, et les sourc- es de recettes non liées au golf ont aussi marqué une croissance. En outre, l’impact économique n’a pas souscrit au modeste déclin des rondes jouées.
À l’échelle provinciale l’Ouest se démarque par ses recettes. La Colombie-Britannique était en tête au pays avec des recettes totales de 3,2 M$, évaluées selon des équiva- lences de 18 trous, suivie de l’Alberta à 2,6 M$ malgré les défis des réalités économiques provinci- ales. Certains enjeux visant l’équilibre de l’offre et la demande du golf varient d’une province à l’autre, donnant lieu à une incidence sur les prix et sur les recettes des terrains de golf indivi- duels.
Les services golfiques fonda- mentaux sont les vrais moteurs. La vente du golf en soi représente 64 % des recettes nationales d’exploitation du golf. La restaura- tion est au deuxième rang à 25 % suivie des ventes de la boutique de
golfà8%.Heureusement,lesmarges sont généralement meilleures dans le cas des ventes de golf essentielles.
En raison des 3,8 G$ de dépens- es totales effectuées par les exploi- tants de terrains de golf canadiens, la Colombie-Britannique est en tête, suivie de l’Alberta. Les salaires sont évidemment en première place et le coût moyen de la main- d’œuvre marque 42 % à l’échelle nationale. Les opérations moyennes des terrains étaient de 20 %. En 2019, les exploitants ont aussi investi 727 M$ en dépenses d’investissement. L’étude décrit plus en détail ce genre de dépense.
No 1 POUR L’EMPLOI
En 2019, l’industrie canadienne du golf a généré au total 249 900 emplois dans tous les secteurs, représentant 149 800 équivalents temps plein. Cela dépasse encore tous les sports de participation et crée des revenus familiaux impor- tants pour les Canadiens. Cet emploi au golf équivaut à 10,6 G$ de revenus familiaux, compara- tivement à 9,3 G$ (en dollars de 2019) dans l’étude de 2013.
Il convient de noter que 48 % de tous les emplois au golf sont reconnus comme étudiants, une hausse par rapport à 37 % en 2013. Le resserrement des marchés du travail en 2019, l’augmentation récente du salaire minimum dans certaines provinces et des meilleures stratégies de gestion des dépenses sont tous des facteurs déterminants de ces tendances.
LES DÉFIS CARITATIFS
Le golf a toujours été un moyen apprécié et efficace sur le plan des campagnes caritatives. En 2019, tous les secteurs ont recueilli 330 M$ au total. Bien que cette somme soit impressionnante et précieuse
pour la société canadienne, c’est une baisse notable par rapport aux 533 M$ recueillis en 2013.
Il convient de noter le déclin constant du nombre et de la taille des tournois de golf au profit des œuvres caritatives partout au pays. Toutefois, plus de 51 000 tournois ont eu lieu en 2019, et le golf recueille plus d’argent pour les œuvres caritatives que tout autre sport au Canada.
Il importe de souligner le fait que le golf ne soit pas admissible à la déduction de 50 % pour frais de représentation dont profitent toutes les industries concurrenti- elles en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu. Ce fait entrave la tenue des tournois de golf et a probablement contribué à la tendance négative des activités caritatives. L’ANPTG du Canada revendique ce droit afin de corri- ger ce désavantage, lequel aiderait grandement les œuvres carita- tives, les terrains de golf et la communauté des affaires en général.
LES DÉCÈS ET LES IMPÔTS
Ni un ni l’autre n’est amusant, mais ces réalités sont d’une grande importance.
Malheureusement, l’ampleur de l’industrie canadienne du golf et les répercussions sur le commerce plus grandes que tout autre sport de participation donnent lieu à des recettes fiscales considérables. Cependant, sur le plan de l’impact économique, ils deviennent un autre sujet de discussion pour positionner le golf à recevoir le respect qui lui est dû.
Le montant d’impôt à payer en 2019 était de 4,5 G$, y compris le 1,88 G$ au fédéral et les 2,1 G$ au provincial. Ces chiffres repré- sentent une hausse minime depuis 2013. L’Ontario a généré 38 % de
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