Page 8 - GBC Winter 2020 FRE
P. 8

  ce montant, suivi du Québec et de la Colombie-Britannique à 19 %, puis de l’Alberta à 13 %.
L’ANPTG du Canada continue de défendre les droits des terrains de golf afin d’obtenir un régime fiscal équitable dans de multiples dossiers partout au pays, y compris les impôts fonciers, l’exemption de taxe sur le carburant et l’impôt sur le revenu.
LE CANADA CONTRE LE MONDE
Le golf est devenu une industrie sinon un jeu mondial, lequel se joue maintenant dans plus de 200 pays. Cet engouement et cette diversité ont déclenché un retour aux Olympiques en 2016. Des nouveaux marchés de golf en Asie et en Afrique contribuent à la crois- sance déjà connue en Europe et en Amérique du Nord. Comment se compare alors l’industrie du golf au Canada?
Les États-Unis sont évidem- ment le point de départ. Leur dernier PIB se chiffre à 84,1 G$. Ils ont environ neuf fois plus d’habitants, environ sept fois plus de terrains de golf, mais ils génèrent environ cinq fois le PIB. Le marché américain est certainement la comparaison la plus harmonisée à examiner, étant donné la ressem- blance de nos industries sur le plan de l’exploitation du golf et leur proximité géographique. Toutefois, que dire de la Grande Bretagne et de l’Europe?
Le dernier rapport sur l’impact économique combiné de 27 pays, une fois converti en dollars canadiens, était de 23,4 G$. Cela comprend la Grande Bretagne et l’Irlande, soit 41 % de ce total européen.
Le total de la population européenne étant 13 fois celle du Canada, et le nombre de terrains de golf étant environ 4 fois le nôtre, leur PIB est seulement 1,3 fois celui du Canada. Plusieurs pays européens comportent essentielle- ment des clubs privés et des modèles d’adhésion. C’est un marché de golf moins commercial, ce qui limite la participation et les résultats financiers connexes.
Parallèlement, le golf australien génère un PIB de 3,3 G$ CAN, avec une population un peu moins grande que celle du Canada et environ 700 moins de terrains de golf. D’autres pays tendent à suivre ces principales nations de golf.
Selon ces comparaisons de haut niveau, l’industrie canadienne du golf, avec son PIB de 18,2 G$, semble « faire bien plus que sa juste part » par rapport aux autres pays lorsqu’elle se compare proportion- nellement. Il faut croire que nous allons dans le bon sens!
LE GOLF CONTRE LES AUTRES SPORTS
Le golf affiche le taux de participa- tion le plus élevé parmi tous les sports au Canada, ce qui mène en
grande partie à son impact économique. Environ 5,7 millions de Canadiens ont joué au golf en 2019, ce qui est attribuable à une gamme diversifiée de facteurs d’attrait. C’est un jeu pour tous les âges, tous les niveaux d’adresse, les hommes et les femmes, un jeu multiculturel, très accessible partout au pays, offert selon un large éventail de prix, c’est une saine forme d’exercice, il peut être compétitif ou récréatif, public ou privé, c’est une activité de finance- ment caritatif efficace, il préserve les espaces verts, et il répond à l’amour des Canadiens pour les activités de plein air. Nous sommes très choyés d’avoir autant de passi- onnés pour notre sport.
Toutefois, le fait d’être le no 1 pour la participation ne correspond pas automatiquement au premier rang en matière d’impact économique. Après tout, le hockey est majeur au Canada, avec un profil optimal, soutenu par la scène de la LNH, laquelle est aussi une importante génératrice financière. Le ski est un autre sport de partici- pation de grande envergure et une infrastructure d’opération d’entre- prise fournissant les installations, semblable au golf. La chasse et la pêche sont très appréciés et très canadiens. Le vélo est en forte croissance. Le football, le soccer, le basketball, le baseball, le tennis, l’athlétisme et d’autres sports saisissent tous leur part du marché tant sur le plan de la participation que de l’impact économique.
Bien que tous les sports n’évaluent pas l’impact économ- ique de la même façon, des indica- teurs clairs confirment que le golf est effectivement en tête de liste au Canada. Le hockey génère un PIB de 11,2 G$, dont 41 % provient de sa popularité en tant que sport spectacle, et compte seulement 5 000 emplois à temps plein.
8 Golf Business Canada
 



















































































   6   7   8   9   10