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Éphésiens 6.11 Les armes de Dieu
La simple indication de cette lutte explique pourquoi Paul, dès le
début, (Éphésiens 6.10) engage ses frères à chercher leur force,
non pas en eux-mêmes, mais uniquement dans le Seigneur et dans
la force de sa puissance. .(Éphésiens 5.16) ; mais il y a des temps
de tentations et d’épreuves spirituelles qui méritent tout particuliè-
rement ce titre, et où l’on doit redoubler de vigilance pour le com-
bat. Les Armes de Dieu, celles qu’Il nous fournit lui-même, sont
décrites plus loin ( Éphésiens 6.14 à 17, Ésaïe 59.17,
2 Corinthiens 10.4, 1 Thessaloniciens 5.8 ).
L’image est empruntée de l’armure complète du soldat romain que
l’apôtre avait alors chaque jour sous les yeux, surveillé qu’il était,
par des soldats de la garde prétorienne*, auxquels même il annon-
çait l’Évangile, (Philippiens 4.22) peut-être en leur enseignant une
signification toute nouvelle et spirituelle de ces armes qu’ils por-
taient. Il y a tant de vérité dans cette image, que les premiers fidè-
les se considéraient tous comme une « milice* chrétienne ». Leurs
ennemis étaient ceux que l’apôtre décrit ici, leur mot d’ordre, la
prière, (Éphésiens 6.18) ce qu’ils avaient à conquérir, est la cou-
ronne de gloire. ( Paul Ambassadeur dans les chaines )« ayant tout
surmonté, vaincu, » ; et tenir ferme par rester debout. C’est l’ima-
ge du soldat qui, la bataille finie, n’est pas tombé, mais se trouve
debout et victorieux.
D’abord, les armes défensives et protectrices. Et avant tout
la ceinture, qui relevait et serrait autour des reins les grands vê-
tements flottants des anciens, afin que la marche n’en fût pas gê-
née ; elle servait, de plus, à consolider les reins et à affermir le
soldat.
L’apôtre commence par ceindre ce combattant, qui, par nature,
laisse traîner sur la terre et flotter à tous les vents ses désirs et
ses pensées ; la ceinture remet tout en ordre, afin qu’il puisse
courir librement. Cette ceinture, c’est la vérité. Vérité divine clai-
rement reconnue et devenue vérité pratique au dedans, c’est-à-
dire sincérité, droiture du caractère, qui hait toute communion avec
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