Page 22 - PROJET TUTORE 2018
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2.2 Paradoxe sur la communication et derives de mediation
Un paradoxe se forme également en montrant la dépendance de l’artiste face à communication verbale .
Admettons la position intrinsèque de l’artiste face à non l’utilisation de la communication verbale, si on pousse
une observation du comportement de l’artiste pendant et après sa performance, on remarque sans aucun
doute l’utilisation d’une communication verbale lors des interviews, communiqué de presse, monographie
ou en recueil d’artiste, pour aider à la compréhension de l’action. J’estime alors que l’artiste , sans aucun doute
est définitivement dépendant de cette communication verbale si il doit être vue dans cette démarche. Les
affirmations de Piotr Palvenski vont en faveur d’un art silencieux mais démonstratif , toutefois il est important
de remarquer l’explication très dirigé et médiatisé qui entreprennent des performance , en effet l’unique moyen
de compréhension et de diffusion dans le cas de cette pratique est possible par le biais de la médiation de
l’artiste et celles des médias . C’est parce qu’il est médiatisé que son oeuvre prend son existence , se diffuse et se
fait entendre. Les médias jouent ici le rôle de médiation encore fois comme éléments complémentaire principal
et intégrante de l’oeuvre. Là où s’arrête le rôle de l’artiste la médiation commence.
Toutefois cette exposition médiatique et ce soucis de compréhension par le publique créé par la médiation
pourrait révéler les dérives de l’art contemporain en basculant l’oeuvre de l’artiste dans le monde capitalise. On
peut alors citer la très célèbre entreprise Lvmh (annexe 1) sous prétexte de mécénat “en faveur de l’art et de
la culture” se cache un vrai scandale ,d’un accord émis entre l’entreprise et l’état en cédant volontiers un bon
nombre d’oeuvres et d’expositions pour des intérêt privés, sous prétexte de crise économique, rappelons que
l’ouverture de la fondation de Bernard Arnault à été faite a 100 millions d’euros,mais selon un document que
s’est procuré «Pièces à conviction», elle aurait atteint plus de 800 millions d’euros.
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