Page 45 - RA CPAM-AUDE 2017

Notre programme de sensibilisation sur la lombalgie
La lombalgie aigüe est le deuxième motif de consultation chez le médecin généraliste, le huitième pour la lombalgie chronique. Le meilleur moyen d’éviter ce passage à la chronicité, c’est d’agir en amont, dès la phase aiguë, en repérant les facteurs psychologiques
et socioprofessionnels. La lombalgie représente 30 %
des arrêts de travail de plus de six mois et constitue
la troisième cause d’invalidité pour le régime général. L’Assurance Maladie a mis en place un groupe de travail pluridisciplinaire composé de plusieurs sociétés savantes impliquées dans le parcours de soins des patients lombalgiques. Ce groupe a fait émerger un programme d’accompagnement des professionnels de santé en mettant à leur disposition des supports résumant les éléments clés de la prise en charge de la lombalgie commune. Parmi eux, rechercher les signes d’alerte et
les facteurs associés à un risque d’évolution chronique, maintenir ou reprendre rapidement une activité physique
; ne pas recourir à l’imagerie médicale avant la 4e/6e semaine. Le dialogue avec les patients est par ailleurs facilité grâce à des outils visant à lutter contre les fausses croyances et les peurs. L’objectif de l’assurance maladie et de lutter contre les idées reçues sur le mal de dos et de recommander un nouveau comportement pour éviter le passage à la chronicité.
Des actions sur les transports
Nos Délégués de l’Assurance Maladie ont rencontré les généralistes en ville mais aussi les médecins hospitaliers - plus gros prescripteurs - pour leur rappeler les bonnes pratiques de la prescription et les solutions pour bien choisir le mode de transport adapté aux patients.
Nous avons mené des campagnes de sensibilisation auprès des assurés (promotion de la voiture particulière, affiches sur le bon usage des transports...).
Nous avons réalisé des contrôles : sur les demandes de conventionnement de taxis, sur le respect des obligations conventionnelles (paiement des cotisations annuelles) et sur l’activité des taxis déviants... Objectifs : réguler l’offre de soins et lutter contre la fraude.
Les taxis représentent dans l’Aude 56% des dépenses de transports, un chiffre élevé. En Occitanie, ce chiffre est de 41%, et en France, de 39%. C’est pourquoi, le poids des dépense de taxis dans l’Aude est important et nécessite une vigilance tant au niveau de l’autorisation des installations que dans le contrôle des facturations. Avec le nouveau Service de dématérialisation des prescriptions de transport (SPE) simple et intuitif, le prescripteur peut gérer une prescription en ligne tout
en accédant aux données administratives importantes de son patient. Accessible à l’ensemble des médecins libéraux sur leur compte Espace Pro.
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PRÉSERVER LE SYSTÈME DE SANTÉ