Page 129 - Fleurs de pavé
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Claude Cotard – Fleurs de Pavé.



                   On peut  s'étonner que malgré toutes les
            "  apparentes  "   bonnes   dispositions   des   membres   du
            gouvernement   chargé   du   logement,   le     dispositif   de
            prévention   fonctionne   à   l'envers   du   but   visé,   selon   le
            discours   de   Nicolas   Sarkozy   le   18   décembre   2006   à
            Charleville-Mézières (page 113).
            En effet, il est surprenant de voir des squatteurs expulsés
            de   lieux   laissés   à   l'abandon   ou   inoccupé   depuis   des
            années.  Quel mal font ils ? Ils prennent simplement ce
            que,   malgré   les   textes   internationaux   (Déclaration
            universelle des droits de l’homme, Droit constitutionnel,
            Charte sociale européenne), l'état ne leur fournis pas.
            Bien   sûr   il   y   a   la   loi.   Mais   lorsque   les   textes
            internationaux   sont   bafoués,   lorsque   cette   loi   va
            l'encontre   des   droits   de   l’homme   et   du   Droit
            constitutionnel,     il   me   semble   tout   a   fait   légitime   et
            humain de prendre des libertés avec cette loi.
            Légitime et humain dans la mesure où le lieu squatté est
            laissés à l'abandon ou inoccupé depuis des années.
            Je ne parle pas là des logements individuels occupés pas
            des   squatteurs   mauvais   payeurs   de   loyers,   indélicats,
            saccageurs, ce qui n'est pas le cas de nombre de familles
            (notamment africaines) ou d'individus en grande détresse
            sociale.
            Il serait judicieux au contraire de réhabiliter ces lieux afin
            qu'ils   soient   habitables,   à   la   condition   que   les   dits
            squatteurs   soient   relogés   pendant   les   travaux   de
            rénovation. Nombre de squatteurs se chargent d'ailleurs
            souvent   de   rendre   ces   lieux   habitables,   malgré   leurs
            faibles moyens.


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