Page 193 - Des ailes pour le Brésil
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Pour arriver à un partenariat heureux, il faut être compréhensif et
                  accepter les profondes différences culturelles et sociales, ce qui n'est
                  pas tous les jours faciles et nécessite une forte dose de tolérance et

                  d'adaptabilité.
                         Il  vaut mieux  ne  jamais  faire  de  comparaison  culturelle  et
                  savoir se respecter mutuellement.

                  L’effet du « choc » des cultures ne disparaît jamais complètement.
                  La population, le racisme.
                         J’apprends aujourd’hui qu’il y a trois fois plus de Libanais au

                  Brésil qu’au Liban.
                   Bien  d’autres  et  diverses  communautés  existent  principalement
                  dans le sud du pays : allemands, coréens, japonais, espagnols et bien
                  sûr italiens !

                  Ces  diasporas  vivent  en  parfaite  harmonie,  pleinement  intégrées
                  dans l’ensemble de la population brésilienne, mais conservent leurs
                  particularités  -  elles  apportent  une  inestimable  contribution  à

                  l’économie et à la culture du pays.
                   C’est le multiculturalisme !
                         Le Brésil reste cependant un des pays les plus racistes, où les
                  blancs sont magnifiés et possèdent les richesses ; quant au reste de

                  la population, il n'a que les os à ronger.
                          Les groupes 18 ethniques  au Brésil se composent, en 2015,
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                  de 45,2 % de blancs, 45,1 % sont des pardos (métis) et 8,9% de noirs,
                  4 % d’origine asiatique et 2% d’indigènes.

                  Notre France se veut un pays multiracial, c’est un débat politique
                  exacerbé !
                  Selon une étude suédoise, la France est l’un des pays les plus racistes

                  d’Europe.
                  En effet, 22,7 % des Français ne veulent pas d’un voisin d’une autre
                  « race ».
                   Certaines statistiques disent que la France est un pays des moins

                  racistes au monde. C’est faux !
                  Le Brésil  est, sociologiquement, très complexe à étudier.
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                   En 2010, un recensement indique que 51 % de la population est
                  définie comme noire ou d’ascendance noire.

                           Le divorce au Brésil s’est libéralisé depuis quelques années.
                  Un  couple  peut  se  séparer  avec  seulement  un  acte  du  notaire, à
                  condition de ne pas avoir un enfant mineur.
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