Page 196 - Des ailes pour le Brésil
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http://www.histoireaeronautiquepaysameriques.com/
                  http://aeronauticabrasil.com/ en brésilien et en français
                  http://www.histoireaeronautiquefrancaiseameriques.com/
                  J’ai toujours été un passionné d’aviation.
                   C’est une des raisons pour lesquelles, ayant retenu le mot pilote au
                  bord de mes lèvres toute ma vie, j'ai essayé de caresser et de faire

                  revivre avec amour les mots écrits de notre aviation des Amériques,
                  ceux qui ne font pas de bruit et qui sont peu connus des Français.
                          Nous vivons à Natal le plus tranquillement possibles, comme
                  tout le monde en marge des trépidations du monde et nous espérons

                  que cela continuera.

                         Éliane et moi, nous nous considérons comme des privilégiées

                  sur  la  terre,  nous  sommes  adeptes  de  la  pensée  positive  –  nous
                  voyons le verre à demi-plein plutôt que demi-vide - nous apprécions
                  de toutes les bonnes choses que la vie nous apporte, refusant de
                  nous laisser polluer par les médias et les politiques instigatrices de

                  peurs toxiques, contre lesquelles, nous ne pouvons pas grand-chose.
                  Pas  toujours  facile  de  vivre  dans  le  moment  présent  et  avec  les
                  notions d’impermanence et d’interdépendance - qui sont plutôt liés

                  à la pensée philosophique bouddhiste.
                  En  tout  cas,  je  ne  porte  pas  dans  mon  cœur  les  moments  dans
                  lesquels je passe mes vieux jours et comme disait notre écrivaine
                  Celine ; ma postérité, c’est faire un discours aux asticots.

                         Je  me  souviens  d’un  spectacle  qui  m’a  impressionné  et  la
                  rencontre de ce personnage est inoubliable.
                  C’était fin des années soixante-dix au Népal.

                  Pour occuper une journée à rien faire, j’avais avec un shepart fait
                  une grande promenade dans la vallée de Kathmandu.
                   À la croisée d’un petit chemin, nous sommes tombés sur un petit
                  temple parsemé d’offrandes ou une petite statue du bouddha siégé.

                  En  pleine  méditation  à  quelques  mètres,  se  trouvait  un  yogi
                  décharné, immobile en position du lotus couvert de cendre, les yeux
                  fermés.

                    Je suis incapable d’expliquer les sensations que j’ai éprouvées, en
                  le fixant un long moment ; envoûtement mystique ?
                  À  partir  de  jours,  j’ai  décidé  d’explorer  les  préceptes  du
                  bouddhisme.
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