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TPE. TINCUCUNA: La musique et la danse des éléments fédérateurs
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                   B. Le syncretisme et le carnaval de Oruro, une grande fête


               La danse est un élément très important de la culture bolivienne avec des grandes fêtes telles
               que « el Carnaval de Oruro » ou « el Gran Poder » fêtes dans lesquelles les différents danses
               du pays sont dansées à grande échelle, conférer donc a la partie sur le ¨grand poder¨ou sur
               le « carnaval ». Ces grandes fêtes arrivent même à être reconnues internationalement, avec
               la première qui est reconnue comme patrimoine de l’humanité par l’UNESCO et la seconde
               qui  cherche  à  l’être.  En  effet  la  Bolivie  possède  plusieurs  danses  provenant  d’origines
               diverses tels que le taquirari, la morenada, tobas ou diablada, pour en citer certaines. Et
               grâce  à  ces  grandes  fêtes  qui  servent  de  vitrines  pour  les  danses,  le  bolivien  arrive  à
               intérioriser ses manifestations culturelles dans la construction de son identité culturelle.
               Dans  ce  sens,  déjà  à
               l’époque coloniale la danse
               était déjà reconnue comme
               un  élément  fédérateur.  En
               effet  lorsque les  Espagnols
               sont  arrivés  en  Amérique,
               en plus de l’envie d’obtenir
               des  richesses,  ils  avaient
               l’objectif  d’évangéliser  la
               population     autochtone.
               Cependant  cela  fut  une
               mission  complexe  du  fait
               des  fortes  croyances  des
               populations    natives   en
               leurs  propres  dieux.  Pour
               cela    les   colonisateurs
               décidèrent de mélanger les
               croyances  locales  avec  les
               croyances  catholiques.  Le
               résultat  de  ses  actions  fut
               le syncrétisme et il est n’est
               présents  pas  seulement
               dans l’actuel territoire de la
               Bolivie mais au niveau de l’Amérique Latine.
               Ce processus consistait à mélanger des éléments des deux cultures, l’européen et la native,
               par exemple la « virgen del cerro » surgit de cela, étant à la fois l’image de la vierge et de la
               pachamama, déesse de la terre.
               Ce syncrétisme est également présent lors de danses et des fêtes. En effet ce syncrétisme
               arriva même à rassembler les danses, qualifiées de païennes par l’Église, avec la religion. Ce
               qui  explique  qu’aujourd’hui  ces  danses,  d’origines  différentes  aux  croyances  catholiques,
               aient  une  forte  connotation  religieuse,  avec  la  plupart  des  personnes  qui  dansent  pour
               vénérer la religion, avec par exemple la virgen del socavón.





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