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JARDIN BIO
Quinoa
• précisent l’état du végétal, vert ou sec / cru ou cuit, pour donner la teneur brute en protéines.
Voici un exemple :
lentille blonde sèche : 26,1 g/100 g lentille blonde cuite : 9,7 g/100 g.
Pour les jardiniers soucieux de connaître le potentiel « protéique » de leurs productions, une ap- proche globale par type de plantes et/ou d’organes suffit. Pour ceux qui veulent aller plus loin, les don- nées de l’ANSES sont disponibles gratuitement sur internet (3).
LES PRINCIPAUX PRODUITS DE VOTRE JARDIN, APPORTEURS DE PROTÉINES
Parlons maintenant de ce que vous pouvez cultiver.
LES CÉRÉALES (4)
Elles sont intéressantes pour fournir
des protéines. La plupart d’entre elles ne sont pas cultivées par les jardiniers : blé, épeautre, seigle, sarrasin... Certaines céréales ou pseudo-céréales pourraient cepen- dant faire leur apparition ou se
développer dans nos « jardins au- tosuffisants » : le quinoa (Chéno- podiacées), le chia (Lamiacées), le millet (Poacées, à consommer en graines grillées), l’amarante (Ama- ranthacées).
LES LÉGUMINEUSES
Fèves, différents types de haricots, différents types de pois, y com- pris les pois chiches, lentilles... Ce sont des cultures classiques, notamment pour les jardiniers bio. On pourrait ajouter pour être ex- haustif le lupin mais, en France, on le consomme sous forme de farine et assez peu comme graine saumu- rée pour l’apéritif. Si vous voulez vous lancer, la culture n’est pas compliquée ; attention cependant à semer une variété adaptée à la consommation humaine !
LES GRAINES,
DONT LES OLÉAGINEUSES
Courges et noisettes se retrouvent dans la plupart des jardins. Plus au sud, on ajoutera amandes et
Fleur de pois
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