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RENCONTRE
encadrantes changent régulièrement, il est parfois difficile de pérenniser le projet sur le long terme, d’autant plus que tout le monde n’est pas formé au jardinage ni à l’hortithérapie. C’est pourquoi je milite pour le développement d’une filière professionnelle externe, en partenariat avec des lycées agricoles, qui puisse assurer le suivi des jardins et réfléchir aux animations au sein des établissements. Même s’il existe quelques cursus, il y a actuellement un manque cruel de formation dans ce domaine.
Où en êtes-vous des préparatifs ?
Il me reste encore à fixer toutes les étapes du parcours. Je n’ai que trois mois. J’ai recensé en tout plus d’une centaine de jardins à visiter, mais je dois me limiter à une quarantaine. Je sélectionne de façon à montrer la diversité des situations ; en allant dans les jardins des institutions, mais aussi à l’extérieur, en ouvrant l’éven- tail des possibilités d’accueil à des publics très diffé- rents, selon qu’il s’agisse de s’occuper de personnes en situation de handicap ou de maisons de retraite, de jardins dans les prisons ou pour des femmes atteintes de cancer... J’ai choisi également des jardins de di- mensions très différentes, certains se situent dans des parcs de plusieurs hectares, d’autres dans des patios. Un petit jardin peut apporter beaucoup. Ensuite, mes contraintes de trajet m’empêchent de visiter toutes les régions, et je me concentre sur les alentours des plus grosses agglomérations. Néanmoins, j’espère pouvoir établir un beau panorama et j’ai déjà réussi à obtenir un partenariat pour pouvoir faire un reportage vidéo, qui servira de support de communication par la suite, et permettra de donner un coup de projecteur sur tous ces jardins méconnus des médias.
Propos recueillis par Lucie Servin
QUELQUES ÉTAPES CLÉS DANS LE PARCOURS DE ROMANE
Les Jardins de l'Humanité, à Saint-Vincent- de-Tyrosse dans les Landes : un jardin extra- institutionnel tout public.
Le Jardin des vents, à Castelnaudary dans l’Aude : un lieu de vie intergénérationnel.
Le Jardin des Mélisses, au CHU de Saint- Étienne : un lieu accessible aux patients, à leurs familles, aux professionnels, au cœur du Pôle de psychiatrie.
Le Jardin des Possibles de l’association Terr’Happy, à l’Abbaye de Maubuisson, à St- Ouen-l’Aumône dans le Val-d’Oise : un jardin à vocation sociale.
Le jardin des Convivialités, à Tours : pour les usagers de drogue.
Le Jardin de l'association Cécile Étoile, à Rennes : pour les femmes atteintes d'un cancer.
Le départ du Tour de France est prévu le 10 mai, au lycée agricole Jules Rieffel, Nantes-Terre- Atlantique, à Saint-Herblain (44) et le retour le 12 juillet, à l’association Marie Moreau de Saint- Nazaire où la jeune femme est salariée.
D’ici là, n’hésitez pas à suivre le périple de Romane et à la soutenir sur les réseaux sociaux.
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Rebelle-Santé N° 234 37
© Arthur Bourgoin