Page 14 - Rapport de Licence
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contraste, etc. C’est ainsi que ces deux disciplines
sont interdépendantes. Le travail sur la typographie
en Licence 3 avec Damien Marchal renforce un peu
plus cette idée que le graphisme permet de faire
exister tout projet architectural par un ensemble
de biais iconographiques, textuels mais donc aussi
typographiques.
En privilégiant un point de vue, ou un
médium plutôt qu’un autre, il est possible d’orienter
le regard, ou masquer certaines incohérences. Le
graphisme doit faire parler l’architecture. Elle devient
par exemple son unique porte-parole lors des
rendus de concours par l’objet même de la planche
graphique. J’ai ainsi pu m’essayé a cet exercice de la
communication visuelle, lors du premier semestre
de Licence 3 dans l’atelier de projet de Patrick
Chavannes et Alexandre Fave. Cette approche
- un peu trop autonome à mon goût, ce qui est
Exercice «Ombres et lumières» regrettable - fut l’occasion de recueillir les premiers
Atelier d’arts et techniques avis extérieurs au monde éducatif qu’est l’école sur
D. Lamandé & A. Petit mes productions, par le biais de deux participations
Licence 1 - Semestre 2
aux concours internationaux proposés. Les résultats,
dépassant mes attentes, je repensais alors à une
phrase prononcée lors d’un rendu de Licence 1 : «
On n’est pas dans une école de graphisme ! ». Que
voulait-elle donc signifier ? En effet, la planche ne
doit pas faire le projet, cependant sans elle le projet
n’existe pas.